2004

Author :Gauthier Ninon 2004
Author :Gauthier Ninon 2004

En févier, Barbeau retourne par affaires à Montréal et au sud de la Floride alors que son épouse prépare la soutenance prochaine de sa thèse de doctorat à la Sorbonne. Barbeau revient à Paris pour l’événement qui a lieu le 9 mars en présence de quelques amis. L’affection que ses amis lui manifestent à cette occasion, la rencontre sympathique des membres du jury, leurs témoignages sur l’originalité de sa contribution et la perspective d’une reconnaissance en France à la suite de cette thèse, sont pour lui d’un grand réconfort et l’incite à reprendre une production délaissée depuis plusieurs semaines. À la mi-avril, à l’invitation de leurs amis Éric Lapeyre et Nathalie Guépratte, les Barbeau séjournent à Bidart, au Pays Basque. La lumière maritime et la beauté du paysage, qui comme Charlevoix associe la mer et la montagne, inspirent au peintre une suite de petites peintures sur papier. À son retour, il s’arrête à Pons d’où les Barbeau du Québec sont originaires. À Pâques, ils visitent Amiens où ils séjournent pour le week-end. À l’initiative de son agent, Jacques Bélanger, la Fondation Pinel et Loto Québec l’incluent dans leur collection alors que de nouveaux jeunes collectionneurs s’intéressent à son œuvre.

En mai, Barbeau reçoit la visite de son amie la sémiologue Carolle Gagnon et de son compagnon Dick Shell qui sont de passage à Paris dans le cadre de travaux de recherche. Carolle Gagnon profite de cette visite pour réaliser une entrevue avec l’artiste en vue d’un article pour le magazine montréalais. « Maison d’aujourd’hui ». Après un court voyage d’affaires au Québec en juin, Barbeau reprend le chemin de l’atelier. Il entreprend une nouvelle suite de peinture de grand format.

Marcel Barbeau et Ninon Gauthier retournent au Pays Basque en juillet. Ils profitent de ce séjour pour visiter la Fondation Chillida en banlieue de San Sebastian. Ne pouvant rester inactif, Barbeau peint quelques œuvres de petits formats entre les visites touristiques, les promenades sur la plage et les parties de golf. Ce voyage est aussi pour les Barbeau une nouvelle occasion de mieux connaître la France. Ils visitent ainsi Limoges, Uzès et Cahors, à l’aller, et Angoulême, Poitiers et Blois, au retour. Ils s’arrêtent chez des amis, Anne-Marie et Michel Passebon, à la Fosse, un petit bourg charentais. Passionnés de leur région et de celle du Québec, ces derniers leur font découvrir Rochefort et Brouage. Projetant de revenir prochainement au Canada, les Barbeau retournent en Bretagne en août. Nantes, la Pointe du Raz et les sites de Carnac figurent sur leur itinéraire.

Les visites amicales qu’il reçoit au cours de cet été, notamment celle de Carolle Gagnon, au printemps et de Jocelyne Montpetit, à la fin de l’été, stimulent la production de Barbeau. Manquant d’espace pour ses activités et dans la perspective d’un déménagement, il loue un local dans un entrepôt voisin à la fin septembre. En octobre, Émilie Salmon rend à nouveau visite à l’artiste pour lui remettre un exemplaire du mémoire de maîtrise qu’elle vient de soutenir à l’Université Paris X – Nanterre. En novembre, Barbeau et sa compagne passent une semaine à Canne pour y découvrir les nouvelles installations de l’Espace de l’Art concret de Mouans-Sartoux. Ils profitent de ce voyage pour tenter de renouer avec les sites qu’ils fréquentaient dans les années soixante-dix et visiter d’autres musées et centres d’art de la région. À la fin novembre, ils se rendent dans le Nord, pays d’origine de feu son ami Charles Delloye afin de visiter la foire artistique de Lille et les musées de la région. Loto Québec acquiert un second Barbeau, une peinture récente de l’artiste. En décembre, un nouveau projet d’estampe d’interprétation avec la galerie Roger Bellemare le ramène à Montréal. Il assiste au vernissage d’une exposition collective à la galerie Gala où quelques-uns de ses petits tableaux tachistes sont présentés. Il passe Noël en famille dans sa ville natale. Ne pouvant rester inactif, il peint une série de peintures sur papier tachistes dans un atelier du Canal Lachine que lui prête le propriétaire du Château Saint-Ambroise.

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