08/02/2012 au 14/02/2013
À un âge où la plupart ont pris leur retraite depuis longtemps et où les survivants s’inventent de nouvelles activités pour ne pas sombrer dans la solitude et l’ennui, Marcel Barbeau continue à se rendre quotidiennement à son atelier où il poursuit allègrement son œuvre, allant même jusqu’à développer de toutes nouvelles voies en peinture comme en sculpture. « Libre comme l’art », Barbeau entreprend cet automne une nouvelle saison intense de production et de diffusion après un hiver et un printemps bien remplis. Rappelons sa production et son installation de sa murale Les angles du regard à l’École des métiers de la construction de Montréal (son tout premier contrat d’art public en carrière), son exposition solo couvrant sa production de 1951 à 2009 et sa conférence au Musée d’art contemporain des Laurentides à St-Jérôme, sa participation à une seconde conférence en duo au Musée d’art contemporain de Calgary, en juin, associée au vernissage de l’exposition The Automatist Revolution à l’Art Gallery of Alberta, à Edmonton, sans compter sa présence remarquée dans l’exposition La question de l’Abstraction, qui s’ouvrait le printemps dernier au Musée d’art contemporain de Montréal avec deux œuvres historiques les plus magistrales. Mais l’automne vient déjà.
Le 9 septembre, il participera au vernissage de l’exposition du 20e anniversaire de la galerie Jean-Claude Bergeron avec son tableau L’escale, créé en juillet spécialement en vue de cet événement. Puis, Marcel Barbeau se rendra en France pour participer le 12 octobre au vernissage de l’exposition L’art en guerre, France 1938-1947 – De Picasso à Dubuffet au Musée d’art moderne de la Ville de Paris. En effet, cette exposition inclura l’une de ses œuvres historiques, Nadja 2 (1946). Elle tiendra l’affiche du musée parisien jusqu’au 17 févier.
À son retour de France, s’ouvrira le 24 octobre à la galerie TD Lounge de la Maison du Festival de Jazz, l’exposition Marcel Barbeau Mouvements, rythmes et accords, qui présentera des œuvres inédites de la production récente de l’artiste, dont une œuvre de très grand format créée pour l’occasion. L’exposition, qui se poursuivra jusqu’au 23 décembre, sera ponctuée, le 22 novembre, par une soirée d’improvisation jazz, un cinq à sept avec le trio composé d’Éric Lagacé, contrebasse, Taurey Butler, clavier et Jean-Pierre Zanella, saxo. L’artiste participera à cette soirée en proposant comme thème aux musiciens l’une de ses improvisations vocales. Cette soirée est coordonnée par Véronique Lacroix de l’Ensemble contemporain de Montréal.
De plus, Marcel Barbeau sera représenté à la Toronto Art Fair du 26 au 29 octobre. On trouvera ses œuvres exposées aux kiosques de plusieurs galeries, notamment la Waddington-Gorce Gallery de Toronto et la Galerie Jean-Claude Bergeron d’Ottawa.
Le 11 novembre, Barbeau sera de retour à Ottawa pour un solo à la galerie Jean-Claude Bergeron. L’exposition regroupera une quinzaine d’œuvres de petits et moyens formats de la production récente de l’artiste, dont des œuvres sur papier. Débutant le 8 novembre, elle se prolongera jusqu’au 25 novembre.
Quel beau programme pour un arrière-grand-père!
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