Denyse Delrue présente du 13 au 25 mars une première exposition des peintures de Marcel Barbeau à sa galerie, située au 2080 de la rue Crescent à Montréal.[5] L’exposition est largement couverte par la presse francophone et anglophone de Montréal. Quelques collectionneurs influents acquièrent ses œuvres. Denyse Delrue introduit Barbeau au critique d’art français Charles Delloye, qui séjourne alors à Montréal pour y organiser la participation canadienne au Festival des Deux Mondes de Spoleto en Italie.[6] Le critique achète Ouvri Dalida Doni Dosa pour sa collection personnelle. Avec la complicité de Charles Delloye, Denyse Delrue convainc le directeur du Musée des beaux-arts de Montréal, Evan H. Turner, de présenter une exposition des grandes peintures noir et blanc de Barbeau à la Galerie XII du musée.[7] Au cours de l’été, Barbeau visite à nouveau son ami Pierre-Paul Riou et il peint au Bic. Charles Delloye lui rend visite dans le Bas du Fleuve et Barbeau l’introduit à ses amis artistes et collectionneurs de la région.[8]
Au cours de l’année 1961, Barbeau poursuit de façon accélérée son évolution dans le sens d’une épuration proche du formaliste. Sa palette se réduit toujours au noir et au blanc. Monc-fac-pic est sélectionné pour figurer dans la Quatrième Biennalecanadienne de peinture, organisée sous l’égide de l’Académie Royale du Canada et du Musée des beaux-arts du Canada.[9]
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