Barbeau se rend à Montréal pour le vernissage de son exposition à la Galerie du Siècle le 6 février. Il y expose ses derniers tableaux optiques qui n’ont pas encore été présentés au public montréalais. Il participe également à l’exposition du concours artistique du Québec au Musée du Québec.[77] En mai, une de ses œuvres, Régate, illustre le carton de l’exposition Optical Illusion and Color Motion, Albright College Library and Art Gallery, Reading, Pennsylvanie ; une autre, illustre l’affiche de l’exposition d’œuvres d’art du Pavillon canadien à l’exposition universelle de Montréal, Terre des hommes. Ses œuvres sont de toutes les expositions organisées dans le cadre des fêtes du centenaire de la Confédération canadienne et de l’exposition universelle Terre des hommes : Centennial Exhibition : Quebec and Ontario Painters, exposition itinérante organisée par l’Ontario Art Council; Panorama de la peinture canadienne de 1940 à 1966, Musée d’art contemporain de Montréal, Montréal (été); Canadian Art, Pavillon Canadien, Expo 67, Terre des Hommes, Montréal, été 1967;Quebec-Ontario Centennial Exhibition; exposition itinérante organisée par Kitchener-Waterloo Art Gallery et présentée dans plusieurs musées ontariens. Il participe également à l’expositionNine Canadians, organisée par le Contemporary Art Institute de Boston. Il se rend à Boston pour le vernissage. À Montréal le 7 novembre, l’exposition rétrospective, Espace Dynamique 1956–1967, s’ouvre à la Galerie du Siècle. Elle regroupe des peintures cinétiques de 1965 et 1966 de Barbeau et des peintures de différentes périodes de Goguen, Molinari, Perciballi et Tousignant.
Au cours de l’hiver, Barbeau entreprend la série des Shape canvas, des tableaux de format hors norme aux contours irréguliers. Il y tente une synthèse entre la peinture et la sculpture, qu’il a abandonnée depuis 1957. Malgré une simplification formelle, qui le rapproche des minimalistes, le mouvement virtuel et l’illusion cinétique demeurent des composantes essentielles de sa recherche.
En juillet, il obtient une bourse de voyage du Conseil des arts du Canada pour participer au séminaire de peintures d’Emma Lake en Saskatchewan. Il y réalise deux Shape canvas de très grand format, œuvres dont la coloration sera modifiée en 1969. Il y fait la connaissance de Franck Stella et de sa compagne, l’historienne de l’art Barbara Rose, qui sont les invités du séminaire[78]. Il y rencontre également le peintre torontois Jerry Sandenberger, avec lequel il se lie d’amitié.[79] En novembre, Barbeau expose pour la dernière fois à l’East Hampton Gallery.
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