Épuisé par la rédaction de nombreux mémoires et par ses voyages hebdomadaires à Montréal, pour assister aux réunions du Conseil de la peinture, et déçu par les limites de l’action de l’organisme et par les dissensions perpétuelles au sein du conseil d’administration de la Fédération, Barbeau démissionne des Conseils d’administration du Conseil de la peinture et la Fédération des arts visuels pour se consacrer à sa peinture et à son enseignement à l’université Bishop.[84] Puis en mai, se sentant isolé dans une ville de province, Barbeau décide de retourner à Montréal. En avril, deux de ses œuvres appartenant à la collection de la ville de Saint-Laurent figurent dans l’exposition d’ouverture du Musée de Saint-Laurent présentant La collection de Saint-Laurent.[85]
Barbeau passe l’été à Saint-Irénée où il poursuit ses travaux de peinture, éliminant presque complètement l’accident. Au début de l’été, il se rend à Chicoutimi à l’occasion du Symposium de sculpture environnementale et participe au colloque organisé en marge de l’exposition. Début juillet, à l’invitation de Jacqueline Lemieux, il donne un séminaire sur le thème Peinture et chorégraphie contemporaine dans le cadre du stage annuel de danse, Québec-été-danse, qui a lieu sur le campus de l’université Bishop à Lennoxville. Les films Instants privilégiés et Désirs-mouvements sont projetés à cette occasion.[86]
Quelques œuvres de jeunesse de Barbeau font partie de l’exposition itinéranteLa révolution automatiste organisée par le Musée d’art contemporain de Montréal.[87] De passage à Toronto, Barbeau amorce une relation d’affaires avec Simon Dresdnere de la Galerie Dresdnere.[88]Ce dernier visite son atelier en octobre et choisit des tableaux en vue d’une exposition prévue pour le printemps suivant.
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