1982

 Author :Gauthier Ninon   Date : 01/07/1982
Author :Gauthier Ninon
Date : 01/07/1982

Une nouvelle crise économique sévit au Canada. Barbeau connaît à nouveau de sérieuses difficultés financières. Pour tenter d’y remédier, il multiplie les activités de diffusion de son œuvre. Du 4 au 25 avril, il expose au Centre d’exposition Drummond du Centre d’art de Drummondville sa production des cinq dernières années.[10] Un petit catalogue est publié à cette occasion.[11] Il participe à la foire d’œuvres d’art Art Expo qui se tient au Coliseum de New York du 22-26.[12] En avril, il se rend à New York où il présente une vingtaine de peintures dans le cadre de New York Art Fair.Fin avril, la Galerie Pierre Bernard inclut quelques-unes de ses œuvres dans une exposition de groupe. En mai, la directrice de la Galerie la Folie des arts visite son atelier et lui achète un tableau qu’elle inclut dans la première exposition de sa galerie. À l’instigation de Louise Asselin, on le retrouve à la fin juin, à la Galerie La belle époque. Par la suite, son propriétaire Stanley Borenstein, lui prendra occasionnellement quelques tableaux en consignation avant d’amorcer une relation plus suivie. Madeleine Arbour renoue avec lui et visite son atelier avec quelques clients.

Il se rend à Saint-Irénée dès le début juin et il y peint tout l’été. Sa fille Manon, qui vient d’avoir un second enfant, Manuel, passe ses vacances d’été dans la région avec sa famille. Ninon les installe dans le village voisin, chez sa mère Fleurette Gauthier, partie en voyage en Europe pour un mois.

 

Son nom est inclus dans plusieurs dictionnaires biographiques : Who’s Who in CanadaWho’s Who in American Art et le dictionnaire Larousse de la Peinture, sous la rubrique « Automatisme ».[13] Au cours de l’été, le Confederation Centre Art Gallery and Museum de Charlottetown dans l’Île du Prince-Édouard inclut un de ses dessins dans l’exposition The Essential Line.[14] 

Author :Etchevery, Robert   Date : 12/01/1981
Author :Etchevery, Robert
Date : 12/01/1981

À la suite de sa participation à la foire de New York, Barbeau expose à la ISOA Gallery, une galerie privée de Greenwich au Connecticut. À cette occasion, il se rend dans le Connecticut pour y livrer les peintures exposées.

En septembre, Louis-Philippe Peides, qui ouvre une nouvelle galerie, la Galerie Cultart, l’invite à exposer. Mis en confiance par la présence de Denyse Delrue, qui agit comme conseillère artistique de la galerie, Barbeau accepte de participer à l’exposition d’ouverture à la fin septembre.[15] Puis, il y tient une exposition solo du 13 octobre au 15 novembre. En octobre, la Galerie Dresdnere de Toronto, lui renvoie tous ses tableaux à l’occasion d’un déménagement, mettant ainsi fin à leurs relations d’affaires.[16] Du 17 octobre au 7 novembre, Barbeau expose à la galerie d’art du Centre culturel l’Imagier à Aylmer, en banlieue d’Ottawa.[17] Fin novembre, un collectionneur met en vente plusieurs de ses œuvres à la Galerie Kastel de Montréal. Du 1er décembre au 15 janvier, la Galerie Cultart expose quelques-unes de ses peintures de très petit format, dans le cadre de l’exposition Petit format. En novembre, TV Ontario réalise à Montréal, un vidéo sur son œuvre dans le cadre de sa série « Visions ».[18] Le tournage a lieu à l’atelier de la rue Amherst et dans un café de la rue Saint-Denis. Le lancement est prévu pour l’automne suivant. En décembre, Madeleine Arbour organise dans son studio de décoration de la rue Saint-Paul une brève exposition privée de ses œuvres récentes.[19] Les ventes, qu’il réalise à cette occasion, compensent alors quelque peu ses déboires des autres expositions de l’année.

Sorry, comments are closed for this post.

Ce site est protégé par les conventions internationales sur le droit d’auteur. Il est strictement défendu de télécharger pour copier, reproduire, conserver ou transmettre sous quelque forme ou de quelque façon que ce soit un élément, une partie ou l’ensemble de son contenu visuel et de ses textes sans l’autorisation expresse et écrite des auteurs ou des ayants droits concernés. Pour information à ce sujet, vous adresser à ADAGP-Paris, au sujet des œuvres de Marcel Barbeau. Pour les textes, les photographies et les autres œuvres d’art, adressez-vous à Ninon Gauthier qui vous mettra en relation avec les ayants droits concernés. Il en va de l’existence même de ce site et de son développement. Merci..

© 2015 Marcel Barbeau - ADAGP Paris Tous droits réservés / All Rights Reserved.