Barbeau poursuit la recherche picturale amorcée en 1987. En sculpture, il explore de nouvelles voies, s’intéressant aux interactions entre l’espace réel et l’espace virtuel.
Du 10 au 13 mars, il participe à l’exposition Une sculpture dans mon jardin, présentée au Palais des Congrès de Montréal en marge des Floralies de Montréal.[43] Du 20 avril au 15 mai, la Galerie d’art du Grand Théâtre de Québec présente en collaboration avec la Galerie des arts contemporains, une exposition de ses œuvres des années quatre-vingt.
Le 10 mai, il assiste à la première de la pièce Signer, présentée au Conservatoire de Théâtre de Montréal à l’occasion du quarantième anniversaire de Refus global, et à une représentation au Musée d’art contemporain de Montréal de chorégraphies du milieu des années quarante de Françoise Sullivan et de Jeanne Renaud. Ses œuvres, des portraits anciens et des documents sur son œuvre figurent dans des expositions organisées à l’occasion du quarantième anniversaire de Refus Global. Il participe au tournage d’une vidéo de l’Université du Québec à Montréal sur la peinture et la danse dans le mouvement automatiste. À l’occasion de ces évènements Bruno Cormier réunit les Automatistes encore vivants à sa résidence. Plusieurs peintures de Marcel Barbeau figurent dans l’exposition inaugurale du nouvel édifice du Musée des beaux-arts du Canada. Il se rend à Ottawa pour le vernissage. La direction d’Esso Canada inclut une de ses Combustions originelles, acquise récemment, dans le catalogue des œuvres majeures de la collection de l’entreprise.[44]
Sur la recommandation d’un jury national, il obtient de Via Rail la commande d’une des douze murales destinées au Mural Lounge, les bars des voitures panoramiques Park des trains transcontinentaux canadiens.[45] Les œuvres doivent évoquer, de loin, le thème retenu : « Vision nouvelle du paysage canadien ». [46] Barbeau se voit confier la murale du train Laurentides.
Au cours de l’été, il se rend dans le comté de Charlevoix où il réalise des photographies aériennes comme études pour sa murale. Il la produit à son atelier de Montréal au début de l’automne après avoir passé l’été à Piémont, dans les Laurentides au Nord de Montréal. En août, il produit à l’Atelier Mario Boyer Inc., de Saint-Sauveur, une sculpture qui reprend en grand format une de ses maquettes du printemps précédent et qu’il intitule La Piémontaise.[47]
Les inondations survenues l’été précédent dans la région de Montréal, l’incitent donner ses archives personnelles à l’Université du Québec à Montréal. Il offre également à cette institution des cahiers de dessins de différentes périodes et une sculpture de 1985. Carolle Gagnon et Ninon Gauthier reprennent leur projet de monographie sur son œuvre, projet abandonné depuis 1983.
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