Au cours de l’hiver, Barbeau poursuit ses travaux en peinture et en sculpture dans la voie amorcée en 1987-1988. Il réalise plusieurs peintures de très grand format. Du 18 avril au 5 mai, la Galerie Kastel de Westmount, banlieue cossue de Montréal, expose quelques œuvres anciennes de Barbeau dans le cadre de l’exposition Collector’s Choice.[1]
En mai, Barbeau fait réaliser à l’atelier Wier, sa sculpture monumentale Les portes du regard, pour le Parc de l’Hôtel de ville de Montréal-Est.[2] Il produit une autre sculpture monumentale pour la résidence secondaire de son marchand d’art torontois.
À l’occasion d’un bref séjour à Paris au début juillet, il amorce des relations avec la Galerie Donguy et planifie une exposition pour le printemps suivant. En août, il est l’artiste invité du Symposium de la Jeune peinture de Baie-Saint-Paul que dirige Françoise Labbé.[3]Il y réalise en public sept grands tableaux dont deux tableaux de très grand format. En septembre, le nouveau train de Via Rail est inauguré à Montréal et une exposition des murales comprenant celle de Barbeau, circule à travers le Canada à cette occasion. L’évènement donne lieu à une publication.[4]
Sous le titre Marcel Barbeau : le regard en fugue, la maison d’édition CECA publie une monographie illustrée sur son œuvre, signée par Carolle Gagnon et Ninon Gauthier. Le lancement a lieu au Musée des beaux-arts de Montréal.[5] À l’occasion du lancement, Barbeau tient de nombreuses expositions, mettant en relief différents aspects de son œuvre: à Montréal à la Galerie Michel-Ange,[6] à Toronto à la Kaspar Gallery, à Québec à la Galerie Estampe-Plus, à Chicoutimi au Centre socioculturel, à LaSalle à la Galerie C du Centre d’art Lemieux, à Saint-Bruno au Centre d’art du Vieux-Presbytère.[7]
En octobre, une de ses sculptures figure dans l’exposition d’œuvres de collectionneurs de la région, au Musée des beaux-arts de Sherbrooke en Estrie. En novembre, quelques-unes de ses œuvres figurent dans l’exposition Les Automatistes, à la Drabinsky Gallery[8] et dans l’exposition Canadian Avant-Garde, à la Kaspar Gallery, à Toronto.[9].
On peut aussi voir, du 18 octobre au 10 novembre, quelques-unes de ses œuvres anciennes des collections publiques québécoises à l’exposition Les Automatistes : Toiles et papier, au W. K. P. Kennedy Gallery, à North Bay (Ontario).[10]
En décembre, Barbeau amorce une nouvelle série de peintures.
Privilégiant les harmonies de nuances, jeux de nuances, il réduit sa palette à des harmonies de noir, de blanc et de gris parfois légèrement teintés de pourpre ou de bleu.
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