Il poursuit la série de peintures à dominante grise et met la dernière main aux préparatifs de son exposition à la Galerie Donguy. En mars, Rétine prétentieuse de 1965 figure dans l’exposition Robert Ayre : le critique face à la collection, présentée à la galerie d’art de l’université Concordia.[11] Suite marocaine 2 illustre la couverture du livreL’agression sexuelle, publié aux Éditions du Méridien dans la collection Étude du comportement.[12]
Début avril, il se rend à Paris pour son exposition chez Donguy.[13] Il y séjourne pendant deux mois, à la cité universitaire où il est l’hôte de Louis-Marie Tremblay, le directeur de la maison du Canada et de son épouse, la peintre Yvette Froment. Durant ce séjour, il réalise cinq tableaux dans le prolongement de la série de ses tableaux gris. Il redécouvre Paris, renoue avec ses amis parisiens et visite plusieurs expositions dont l’exposition Breton au Musée national d’art moderne.
Il participe à une table ronde sur le Mouvement automatiste organisée par les Services culturels de la Délégation générale du Québec à Paris. Les philosophes et critiques d’art Charles Delloye, Carolle Gagnon, Fernand Leduc et Thérèse Renaud. Le critique d’art Pierre Descargue anime les débats.À son retour au Canada, il s’arrête à Amsterdam et visite les musées.
Il passe l’été à Piémont où il poursuit ses travaux en peinture et en sculpture. General Electric du Canada lui commande une sculpture pour la donner à l’Université Mc Gill, à l’occasion du 350eanniversaire de Montréal.[14]
En octobre, à l’occasion du congrès d’AICA, il accompagne son épouse à Los Angeles où il n’est pas retourné depuis 1971. Il y visite plusieurs musées et galeries. Il planifie un projet d’exposition avec la Galerie Esgaard de Santa Monica et avec la Century Gallery, galerie publique de Los Angeles County.
En novembre, on retrouve ses œuvres à la Maison de la culture Notre Dame de Grâce dans l’exposition du Vingt-cinquième anniversaire du Conseil de la peinture.[15] En novembre, la Maison de la culture du Plateau Mont-Royal consacre une exposition à son œuvre graphique, Marcel Barbeau – 1954-1978 – dessins de grand format.[16] Parallèlement à cette exposition, la Galerie Michel-Ange de Montréal expose ses œuvres récentes.[17] En vue d’une exposition sur l’histoire de la sculpture moderne au Québec, il réalise d’après une photographie d’époque, une réplique d’une de ses sculptures de 1957 qui ont toutes été détruites, faute d’espace d’entreposage. Le 5 décembre, il participe, à titre de membre du comité d’honneur, à une soirée bénéfice au profit du Conseil de la peinture du Québec dans le cadre d’une projection du film Van Gogh de Piallat au Musée des beaux-arts de Montréal.
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