L’écrivain d’art et traducteur torontois, Ray Ellenwood, publie Egregore : The Montreal Automatist Movement.[18] C’est le premier ouvrage important publié en langue anglaise sur le groupe d’artistes montréalais. Le livre retrace non seulement les grands moments du mouvement, mais aussi l’itinéraire personnel de chacun des membres du groupe jusqu’en 1990.
Barbeau réalise en usine la sculpture Fenêtre sur l’avenir.[19]L’Université Bishop de Lennoxville inaugure le 24 janvier la galerie d’art de son Centre d’artistes par une exposition de peintures et de sculptures récentes de Marcel Barbeau.[20] L’exposition se prolonge jusqu’au 13 mars. À Stratford, en Ontario, la galerie d’art expose un grand dessin de 1960 de Barbeau dans le cadre d’une exposition de ses acquisitions récentes.Du 8 février au 8 mars, le Pavillon des Arts, centre d’exposition de la petite ville touristique de Sainte Adèle dans les Laurentides, présente une exposition de ses œuvres du début des années quatre-vingt.L’Espace Prin à Montréal, inaugure le 14 février une exposition de groupe incluant quelques œuvres récentes de Barbeau.[21] En avril, quelques-unes de ses œuvres figurent dans l’exposition Modern Abstract Expressions à la Galerie Kastel à Westmount, banlieue cossue de Montréal.[22] Il figure aussi dans l’exposition Naissance et persistance de la sculpture au Québec 1946-1961 [23] au Musée du Québec.
En mars, il retourne à Paris pour un séjour de trois mois. Il réintroduit la couleur dans sa nouvelle série de collages et de peintures, plus denses et plus complexes. Début juin, il tient une petite exposition de cette dernière série parisienne dans le Salon Wilson de la Maison du Canada à la demande de son directeur.[24] Puis il se rend à Lausanne où il visite quelques musées dont le Musée de l’art brut et le Musée d’art contemporain.
À son retour au Québec à la mi-juin, il s’installe pour l’été à Piedmont. Il y développe de nouvelles recherches en sculpture en utilisant des éléments modulaires en bois. Il assemble
une sculpture monumentale, Dialogue à contre-jour, [25]qu’il installe temporairement dans le jardin du bureau de poste, et une autre, L’échelle de lumière, qui est acquise par un collectionneur et installée dans son jardin privé de Piémont.[26]En août, il installe sa sculpture Fenêtre sur l’avenir à l’université Mc Gill.[27]
Au cours de l’été et de l’automne ses œuvres des années quarante et cinquante figurent dans des expositions historiques, organisées à l’occasion du trois cent cinquantième anniversaire de Montréal: Tableau inaugural, [28] au Musée d’art contemporain de Montréal, L’anarchie resplendissante de la peinture, [29]à la Galerie d’art de l’Université du Québec à Montréal. En octobre, on dévoile sa sculpture Fenêtre sur l’avenir dans le cadre de la cérémonie d’ouverture des célébrations du 350e anniversaire de Montréal sur le campus de l’Université McGill.[30]
En novembre, Barbeau assiste à l’inauguration au Musée du Québec de l’exposition La crise de l’abstraction au Canada : les années cinquante, [31] une exposition itinérante organisée par le Musée des beaux-arts du Canada. Une autre exposition collective portant sur la même période, Achieving the Modern, [32] organisée par le musée de Winnipeg amorce presque en même temps son circuit à travers les musées canadiens. Il figure également dans l’exposition de la collection du petit musée municipal de Lachine, Une ville, un musée, une collection, une exposition qui circulera dans plusieurs centres d’expositions de la banlieue de Montréal.[33]En novembre, les deux estampes réalisées à l’occasion de la publication de la monographie sur son œuvre sont exposées à la Biennale internationale d’estampes Catania-Bronte au College Capizzi en Sicile. Il participe du 25 novembre au 20 décembre à une exposition d’artistes des Laurentides à la Galerie d’art du Vieux Palais, le centre culturel de la ville de Saint-Jérôme, avec deux peintures récentes.[34] Rétine Oh la la!, une de ses œuvres cinétiques des années soixante figure dans l’exposition Montréal 1955-1970 Années d’affirmation – La collection Maurice Forget, à la galerie d’art du cégep (collège) Édouard-Montpetit.[35]Maurice Forget est un collectionneur montréalais éminent et il est membre de nombreux comités et conseils d’administration d’organismes culturels. Aussi, l’exposition est largement couverte par les médias.
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