À son retour à Paris, à peine remis du décalage horaire et d’une intervention pour une deuxième cataracte, il reprend sa production en vue de son exposition au Centre d’art de Baie Saint-Paul à l’automne 2003.
En mars, Spectra, l’organisme organisateur du Festival International de Jazz de Montréal lui commande une estampe pour la levée de fonds de la vingt-quatrième édition de l’événement. Au début mai, Barbeau se rend à Montréal pour superviser la réalisation et l’impression de son estampe aux ateliers de Communications Imprimées Bellemare Inc. L’estampe est intitulée Django Blue en l’honneur Django Reinhardt auquel le Festival rend hommage à l’occasion du cinquantenaire du décès du musicien de jazz franco gitan. Le titre n’est pas sans rappeler celui d’un tableau cinétique de Barbeau, Rétine Django, de 1965, qui évoquait déjà sur le mode humoristique la mémoire du musicien. Barbeau participe au lancement de l’estampe sur le site de la Place des arts. Il profite de sa présence à Montréal pour renouer avec le jazz en assistant à de nombreux concerts du Festival, dont celui qui est dédié au célèbre guitariste.
Barbeau et son épouse passent l’été à Pointe au Pic chez sa belle-mère, Fleurette Rose-Gauthier, gravement malade. Le peintre y poursuit sa production en vue de son exposition au Centre d’art de Baie Saint-Paul. À cette fin, il loue une maison voisine en construction qui lui tient lieu d’atelier. Il y reprend également en grand format une de ses sculptures de l’été 1992, propriété d’un collectionneur, qui est acquise par le Musée régional de Charlevoix.
Il profite de ce séjour pour assister à quelques concerts au Domaine Forget.
À la mi- août, il retourne à Montréal pour procéder au montage des tableaux de grands formats de son exposition et pour mettre au point, avec Jocelyne Montpetit, la performance de la chorégraphe et danseuse au vernissage de son exposition à Baie Saint Paul. Parallèlement, il prépare son exposition à la galerie d’art contemporain de Montréal, prévue pour le début octobre. Le décès de sa belle-mère le ramène d’urgence dans Charlevoix le 5 septembre. À la fin septembre, il participe à l’accrochage de son exposition au Centre d’art de Baie Saint-Paul, à la campagne de presse et au vernissage. Le vidéaste et photographe François Rivard et une équipe de la télévision communautaire filment le vernissage et la performance. Des amis se déplacent de Montréal pour le vernissage, notamment, Madeleine Arbour ainsi que Jacques Bélanger et sa famille.
Dès le début octobre, Barbeau retourne à Montréal pour le vernissage de son exposition le 9 octobre. De nombreux collectionneurs, amis et confrères sont présents au vernissage, dont Françoise Sullivan et Claude Tousignant et son épouse. Avant de rentrer à Paris pour la saison hivernale, Barbeau et son épouse Ninon Gauthier assistent au spectacle que Jocelyne Montpetit présente dans le cadre du Festival International de la Nouvelle Danse. À son retour à Paris, Barbeau reprend sa production picturale et il assiste à quelques concerts à la Cité de la musique. Il reçoit fréquemment à l’atelier Emilie Salmon, une étudiante en histoire de l’art qui prépare un mémoire de maîtrise sur son œuvre.
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