Dynamiques du regard, une exposition attendue

Dynamiques du regard, une exposition attendue

 

Marcel Barbeau entouré de sa famille : sa petite-fille, Anaïs Barbeau-Lavalette, son épouse Ninon Gauthier, sa fille Manon Barbeau et son arrière petite-fille Mishka.
Marcel Barbeau entouré de sa famille (sa petite-fille, Anaïs Barbeau-Lavalette, son épouse Ninon Gauthier, sa fille Manon Barbeau et son arrière petite-fille Mishka) lors du point de presse ayant lieu le 13 octobre dernier à la Galerie Michel-Ange.

 

Vitrine de la Galerie Michel-Ange.
Vitrine de la Galerie Michel-Ange.

 

MARCEL BARBEAU Dynamiques du regard: 1945-2015

En 2015, Marcel Barbeau commémore ses 70 ans de carrière en même temps que son 90e anniversaire de naissance. À l’occasion de cette rarissime double célébration, la Galerie Michel-Ange est fière de présenter, du 18 octobre au 18 novembre, une exposition à caractère rétrospectif retraçant les moments les plus marquants de son œuvre et de sa carrière, sous le titre: Dynamiques du regard. Un catalogue d’œuvres sélectionnées, publié à cette occasion, sera également lancé le dimanche 18 octobre, jour du vernissage, à compter de 13 h, en présence de l’artiste.

Le benjamin du groupe automatiste n’est plus un inconnu depuis qu’il apposait sa signature au manifeste Refus global, ce document fondateur du Québec moderne, sous celle de Borduas, avec 11 autres jeunes artistes, écrivains et intellectuels québécois. Montréalais d’origine, nomade pendant nombres d’années à partir de 1953, Barbeau n’a jamais cessé de bousculer notre regard en se remettant lui-même constamment en question. Depuis sa première exposition collective au Musée des beaux-arts de Montréal en 1945, et son premier solo à New York en 1952, il a exposé abondamment au Canada, en Europe et aux États-Unis, notamment au Musée des beaux-arts du Canada, au Musée d’art moderne et contemporain de Barcelone (MACBA), au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, au Guggenheim Museum de Bilbao et à l’Albrightt-Knox Art Gallery, de Buffalo, parfois avec les plus grands artistes de la seconde partie du XXe siècle. Cette année seulement, son importance se confirme encore avec 2 expositions solos au Québec, une exposition trio à Paris et plusieurs expositions collectives et publications à travers le Canada. Barbeau expose de Québec à Calgary en passant par Montréal et Toronto, sans compter sa présence à long terme sur les cimaises de nombreux musées canadiens via leur collection. Les prix prestigieux en arts visuels qu’il recevait en 2013, le Prix du Gouverneur général, le Prix Paul-Émile Borduas et le Prix Louis-Philippe Hébert qui n’avait pas été décerné depuis plus de 15 ans, témoignent de la valeur de cette œuvre et de cette carrière hors norme, tout comme le titre d’Officier de l’Ordre national du Québec qui lui était décerné le printemps dernier, après celui d’Officier de l’Ordre du Canada, en 1995.

Sous le thème du mouvement, une problématique qui parcourt l’ensemble de son œuvre, la directrice de la galerie, Sonia Denault a regroupé 64 peintures, dessins, collages et sculptures couvrant la période de 1945 à 2015. Cette sélection va de la période des premières explorations automatistes aux épures du début des années soixante, où le mouvement demeure pourtant le moteur de l’œuvre. Puis l’exposition passe, via un dessin et une peinture, à ses recherches optiques de cette décennie, le mouvement étant transformé en vibrations lumineuses. Dans les années soixante-dix, sous le regard rétrospectif de son exposition post-automatiste au Centre culturel canadien à Paris et de la grande exposition automatistes des Galeries nationales du Grand Palais, Barbeau retourne à la gestualité qu’il met parfois en scène dans des performances transdisciplinaires. Deux œuvres de l’exposition en témoignent. Dans les années quatre-vingt, reprenant la technique tachiste de ses peintures et dessins de 1954 à 1957, il s’intéresse à nouveau au rythme et aux frémissements de la lumière avant de revenir à l’évocation et l’induction du mouvement, en peinture comme en sculpture. Plusieurs œuvres de l’exposition ont été produites dans cette perspective. Enfin, la dernière production amorce une synthèse de cette trajectoire singulière. On pourra la découvrir chez Michel-Ange, car à 90 ans, Marcel Barbeau est toujours actif et inventif, poursuivant résolument l’œuvre pluridisciplinaire exceptionnelle qu’il a amorcée dès l’âge de vingt ans. La Galerie vous invite donc à venir célébrer ces sept décennies de création intense du 18 octobre au 18 novembre.

 

Vernissage le 18 octobre dès 13h. Entrée libre.     Galerie Michel-Ange 430 rue Bonsecours, Vieux-Montréal, H2Y 3C4 514.875.8281 / info@michel-ange.net / www.michel-ange.net

Autres liens vers l’exposition :

http://www.clraymond.com/communique/marcel-barbeau-dynamiques-du-regard/

http://galeriesmontreal.ca/events/dynamiques-du-regard-1945-2015/?lang=en

http://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/452470/retrospective-marcel-barbeau

 

 

Sorry, comments are closed for this post.

Ce site est protégé par les conventions internationales sur le droit d’auteur. Il est strictement défendu de télécharger pour copier, reproduire, conserver ou transmettre sous quelque forme ou de quelque façon que ce soit un élément, une partie ou l’ensemble de son contenu visuel et de ses textes sans l’autorisation expresse et écrite des auteurs ou des ayants droits concernés. Pour information à ce sujet, vous adresser à ADAGP-Paris, au sujet des œuvres de Marcel Barbeau. Pour les textes, les photographies et les autres œuvres d’art, adressez-vous à Ninon Gauthier qui vous mettra en relation avec les ayants droits concernés. Il en va de l’existence même de ce site et de son développement. Merci..

© 2015 Marcel Barbeau - ADAGP Paris Tous droits réservés / All Rights Reserved.