Le 20 juin 2017, le tableau optique Amanda, de Marcel Barbeau, 122 x 122 cm (48″ x 48″) a été vendu à la maison d’enchères montréalaise Iegor, au prix de 70 000$ (84 000$ si on inclut le 20% de frais d’enchères). Ce tableau important datant de 1965, avait été exposé à l’East Hampton Gallery de New York en 1965 avant de circuler à travers les États-Unis entre novembre 1966 et octobre 1967, dans le cadre de l’exposition Op art and its antecedent, dans laquelle elle portait le numéro 4. Son motif et sa palette jaune et pourpre, l’apparente à Rétine hilarante, de la collection du Brunswick Museum, l’un des tout premiers tableaux optiques de l’artiste, acquis par un musée canadien. C’est un prix record en vente publique pour un Barbeau de cette période qui devrait avoir une incidence importante sur son marché. Cette vente marque une évolution importante dans la cote de l’artiste. La circulation qu’entreprendra bientôt l’exposition Marcel Barbeau vibrato, des œuvres optiques de la collection du Musée de Joliette, et surtout la prochaine rétrospective de l’artiste au nouveau Pavillon Lassonde du Musée national des beaux-arts du Québec devrait redonner à Marcel Barbeau la place qui lui revient parmi les pionniers et les grands maîtres de l’histoire de l’art canadien contemporain. Le film d’art et d’animation qu’initie la future Fondation Barbeau au sujet des origines musicales de son art optique, qui remonte à décembre 1958 et non à 1964 ou 1965, comme on l’écrit généralement, mettra également en évidence cette période. Collectionnés tôt par les musées tant au Canada qu’aux États-Unis, la majorité des Barbeau de cette période se trouvent dans des musées.
Pour en savoir plus à propos de Iegor : http://www.iegor.net/working/index-fr.php?lang=fr
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