Au lendemain du vernissage de la magnifique exposition rétrospective organisée par le Musée national des beaux-arts du Québec en hommage à Marcel Barbeau, la Fondation Marcel Barbeau s’est associée aux Productions de l’Insoumis, pour développer un projet de film d’art et documentaire afin de pérenniser cet événement important. Le dialogue entre cette exposition de l’œuvre singulière de Barbeau et sa remarquable mise en espace par le personnel du musée dans le magnifique écrin qu’est le Pavillon Lassonde, de l’architecte Shohei Shegametsu, nous a incité à conserver une trace permanente de son parcours par la production du film Marcel Barbeau un parcours olympien. Nous voulions ainsi perpétuer l’émotion ressentie par le visiteur qui y découvre l’œuvre de ce grand artiste.
À cette fin nous avons retenu les services d’un jeune cinéaste de Québec, Maxime Binet, qui avait déjà produit quelques reportages pour l’émission La fabrique culturelle, de Télé-Québec. Un incident observé le lendemain du vernissage, d’un coureur arrêté dans son élan à la vue de la sculpture Chant d’amour de Marcel Barbeau, qui accueille les visiteurs sur le parvis du musée pour la durée de l’exposition, nous a incité à y inclure des acteurs ou du moins deux figurants, l’artiste de cirque Antonin Thériault et Sophie Jacques. Nous avons aussi obtenu la collaboration du compositeur Yannick Plamondon et des compositeurs retenus pour créer avec lui le parcours musical de l’exposition que le musée lui avait confié. L’historienne de l’art Ninon Gauthier, experte de l’œuvre de Marcel Barbeau, en a assumé la conception, la documentation, la scénarisation et la coordination. Ce projet a pu être réalisé grâce à la collaboration du Musée.
Ce document est destiné à la fois aux étudiants et aux chercheurs qui visiteront le centre d’archives de la fondation et aux visiteurs d’autres centres d’archives, canadiens et étrangers, où sont conservés des documents et artefacts relatifs à Marcel Barbeau et à son œuvre et auxquels la fondation pourra en offrir une copie. De plus, sa dimension poétique et ludique permettra aussi de le diffuser plus largement auprès du grand public dans le cadre de festivals cinématographiques, de conférences sur l’art, ou même de médias électroniques, de bibliothèque-médiathèques et sur l’internet. C’est le type d’intervention que la Fondation projette de réaliser en visant à la fois une clientèle spécialisée et le grand public. Pour plus d’information, communiquer avec la Fondation Marcel Barbeau.
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