C’est avec triste et désolation que nous apprenions dans l’article de Jean-François Nadeau publié hier dans Le Devoir, que l’édifice qui accueillait jadis l’École du meuble est laissé à l’abandon. C’est pourtant dans ce lieu mythique qu’une portion importante de l’histoire du Mouvement Automatiste s’écrivait, il y a un peu plus de 70 ans.
Marcel Barbeau, qui y étudie de 1942 à 1947, y rencontre d’ailleurs celui qui sera son mentor et qui le guidera vers les arts visuels, Paul-Émile Borduas. Alors professeur à l’École du Meuble, ce dernier encourage Barbeau à peindre et à fraterniser avec d’autres étudiants, qui comme lui, ont soif de liberté et s’intéressent aux mouvements d’avant-garde artistique. Barbeau se lie d’amitié avec Jean-Paul Riopelle, Maurice Perron et Jean-Paul Mousseau qui l’introduisent à d’autres membres du groupe tel que Claude et Pierre Gauvreau, Madeleine Arbour, Fernand Leduc et Françosie Sullivan, etc. (Pour en savoir davantage le cursus de Barbeau à l’École du meuble, cliquez ICI)
Marqué par le passage de personnages importants autant dans son corps professoral (Paul-Émile Borduas, Maurice Gagnon, Marcel Parizeau) qu’au sein de ses étudiants, l’ancien édifice de l’École du Meuble fait partie de notre histoire et de notre patrimoine bâti. Si son abandon présent mène à sa disparition prochaine… c’est tout un pan de notre histoire collective qui s’éteindra avec lui.
Pour lire l’article de Jean-François Nadeau publié dans Le Devoir cliqué ICI
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