BIENNAL INTERNAZIONALE DELL’ARTE CONTAMPORANEA
12/07/2001 au 16/12/2001
Le 15 décembre dernier, Marcel Barbeau obtenait le Cinquième Prix de Peinture de la Biennale d’art contemporain de Florence. Une médaille à l’effigie du grand mécène florentin, Laurent de Médicis, lui était remise à cette occasion.
Rappelons que c’est à l’invitation du Comité International de la biennale que Marcel Barbeau participait au début décembre 2001 à la troisième édition de la Biennale Dell » Arte Contemporaneo de Florence. Il y exposait « Amour, Champagne et autres choses », une peinture qu’il avait produite en décembre 2000.
Créée par Arte Studio, sous l’égide du Ministère des Affaires Étrangères de l’Italie, cette exposition vise à promouvoir la qualité et la diversité artistique dans un esprit de liberté, sans égard aux frontières stylistiques, disciplinaires ou thématiques. Elle était présentée à la Fortezza da Basso, une ancienne forteresse située aux limites de la partie historique de la ville de Florence.
En Italie, Marcel Barbeau avait déjà participé au Festival Dei Due Mundo de Spoleto en 1962. Il faisait aussi partie des deux expositions d’artistes du mouvement Automatiste organisées par la Délégation générale du Québec à Paris et présentées à Rome en 1963, l’une, à la Galerie Einaudi en 1962 et l’autre, à la Galerie Poligliani. Ses œuvres figuraient également dans la Biennale flottante, organisée en marge de la Biennale de Venise de 1965 par Iris Clert, la fameuse marchande d’art d’avant-garde parisienne des années soixante. L’exposition était présentée sur le bateau Bella Laura, ancré dans le port de Venise. Elle regroupait plusieurs figures majeures de l’art de cette période, dont Pol Bury, Jean Tinguely et Ad Reinhart. En 1975, l’Ambassade du Canada à Rome a aussi fait circuler en Italie une exposition itinérante d’encres de couleurs de Marcel Barbeau, organisée par l’Ambassade du Canada à Paris.
En 1992, il a participé avec deux estampes à l’Exposition Internationale d’Estampe de l’Istituto per la Cultural au College Capizzi de Catania-Bronte en Sicile, exposition qui a par la suite circulé à travers l’Italie. On notera enfin que le grand artiste italien, Lucio Fontana avait signé dans l’Iris-Time, un court texte d’introduction à l’exposition de Marcel Barbeau à la galerie Iris Clerc en avril 1964.
La participation de Marcel Barbeau à la biennale a été rendue possible grâce à l’aide d’un généreux mécène québécois qui souhaite conserver l’anonymat et auquel l’artiste souhaite témoigner sa gratitude. Marcel Barbeau bénéficie également de l’appui de l’Agence culturelle du Québec à Rome et du Ministère de la Culture et des Communications du Québec. Il a également reçu une aide technique de Gianguido Fucito, directeur le la galerie Bernard de Montréal où les oeuvres récentes de Marcel Barbeau seront exposées en mai 2002.
Légende de la photo: Marcel Barbeau devant son tableau, entouré de Tomasso Thellung, conseiller culturel et Daniela Renosto, directrice des Affaires publiques des Services culturels du Québec à Rome, lors de leur visite de la Biennale Internationale d’art contemporain de Florence, le 13 décembre 2002.
Salon de Mai (30/03/2001 au 04/08/2001)
Exposition sur invitation, le Salon de Mai, qui célèbre cette année son cinquante-cinquième anniversaire, demeure un des événements majeurs de la saison artistique printanière parisienne. Il se tiendra cette année à l’Espace Auteuil, situé à la Porte d’Auteuil, suite à la fermeture temporaire de la halle centrale du Grand Palais. Invité à y participer à la suite de la présentation du film « Barbeau libre comme l’art » à l’Unesco en décembre dernier, Marcel Barbeau y exposera le tableau, « D’Amour, de Champagne et d’autres choses » qu’il a produit pour cet événement en décembre 2000.
Barbeau avait déjà participé au Salon de Mai en 1974, alors qu’il avait lieu au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. Il y avait présenté dans le jardin extérieur une sculpture de sa suite « Pipe’s dreams » (1973-1974). Cette œuvre a été acquise en 1976 par le Confederation Centre Art Gallery and Museum (Charlottetown) après son exposition au Musée du Québec en juin et juillet 1975 dans le cadre d’une exposition solo de ses peintures et des ses sculptures de grands formats du début des années soixante-dix.
Le livre de référence sur Marcel Barbeau demeure la monographie illustrée «Marcel Barbeau», par GAGNON, Carolle et GAUTHIER, Ninon, éditée au Cercle d’Art, Paris, 1994. http://officiel des arts.com
L’EXPOSITION “LE FLEUVE EN ESCALE” À LA GALLERY LAMBTON 24/02/2001 au 31/03/2001
Le Musée du Bas-Saint-Laurent est fier de présenter l’exposition Marcel Barbeau, Le fleuve en escales, 1953-1990. Produite par le Musée louperivois, cette exposition, qui compte plus de vingt-cinq œuvres majeures de Marcel Barbeau, et qui a été présentée du 20 juin au 20 octobre 1999 au Musée du Bas-Saint-Laurent est présentement itinérante à travers le Canada.
Marcel Barbeau, le fleuve en escales, 1953-1990 se veut une exposition de prestige qui amène une nouvelle perspective sur la production l’artiste, mettant en valeur les œuvres produites le long du fleuve Saint-Laurent entre 1953 et 1990 lors de ses différentes périodes de visite ou de résidence. Ainsi, au gré des escales de l’artiste nomade, elles nous transporteront de part et d’autre du fleuve, de la région de la Malbaie et du Grand Lac Sainte-Agnès (1953) au Bic et Pointe-au-Père (1954-1964), puis à Pointe-au-Pic (1964), à Saint-Irénée de Charlevoix (1977-1982) et Baie-Saint-Paul (1985-1990). Ces œuvres exploitent trois thèmes principaux : mouvement et réflexion de la lumière liquide, formes et matières du paysage, modulation de la couleur. À l’intérieur de chaque thème, un parcours chronologique permettra une nouvelle lecture de l’évolution de l’artiste, réinventant ainsi son rapport au monde.
Les œuvres retenues proviennent tout autant des plus grandes collections privées et publiques (Musée des beaux-arts du Canada, Musée d’art contemporain de Montréal, Collection de la galerie UQAM, Power Corporation, Gaz Métropolitain, Galerie d’art l’Union-Vie, etc.) que de collectionneurs privés. D’autre part, cette exposition à caractère historique et artistique permet une large collaboration avec des historiens de l’art de premier plan tels : François-Marc Gagnon (UQAM), Ann Davis (Université de Calgary) et Ninon Gauthier (France), lesquels participent à la rédaction du catalogue bilingue produit en lien avec l’événement.
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