NOUVEAU MÉMOIRE CONSACRÉ À BARBEAU 27/09/2004
Émilie Salmon, étudiante en histoire de l’art à l’Université de Nanterre Paris X, a soutenu avec succès le 16 septembre 2004 son mémoire de maîtrise « Marcel Barbeau Œuvres récentes : 1971-1991 ». Elle a travaillé sous la direction du Professeur Paul Louis Rinuy. Cet ouvrage de 125 pages apporte un éclairage nouveau sur la production de l’artiste depuis 1971, en mettant en relief sa dimension poétique, son rapport à l’espace et au mouvement, et sa relation au pays et au paysage. C’est à ce jour l’étude la plus poussée réalisée sur la production récente de Barbeau.
PREMIÈRE THÈSE SUR MARCEL BARBEAU À LA SORBONNE 03/03/2004
PREMIÈRE THÈSE SUR MARCEL BARBEAU À LA SORBONNE
Le 9 mars 2004, Ninon Gauthier a soutenu avec succès une thèse de doctorat à l’Université Paris IV Sorbonne. Elle a ainsi obtenu un Doctorat de Troisième cycle en Histoire de l’Art et Archéologie avec la mention « Très honorable ». C’est la plus haute distinction accordée en France à ce niveau.
Cette thèse s’intitule « Marcel Barbeau Échos et métamorphoses Catalogue raisonné des sculptures (1940-2000) et Catalogue raisonné de ses peintures (1944-1971) ». Elle documente et analyse minutieusement l’œuvre de ce pionnier de l’abstraction expressionniste au Canada en la situant dans l’Histoire de l’art de la seconde moitié du XXe siècle. Ninon Gauthier a travaillé sous la direction du professeur Serge Lemoine, éminent historien d’art français, spécialiste de l’abstraction, et plus particulièrement de l’art construit et de l’art concret.
Le Professeur Claude Massu, de l’Université Paris I Tolbiac et ancien professeur de l’Université d’Aix-en-Provence présidait le jury. Le jury était également composé du professeur Thierry Dufrêne, de l’Université Paris X – Nanterre, et anciennement de l’Université de Grenoble et du Professeur Lemoine, de l’Université Paris IV, et Directeur du Musée d’Orsay à Paris. Ce jury a reconnu la rigueur scientifique et les qualités littéraires de ce travail en même temps que sa modernité d’approche, qui recourt largement au traitement informatique des données. Il a aussi souligné l’objectivité de ce travail qui avait su éviter l’écueil de l’hagiographie. Ce travail, qualifié de « monumental » par le jury, devrait donner lieu à la publication d’un cédérom lorsque les catalogues raisonnés des peintures, depuis octobre 1971, et celui des collages, des estampes, des performances et installations seront complétés.
Saluant l’artiste, présent à la soutenance, les membres du jury ont également tenu à souligner la valeur et l’importance de l’œuvre de Marcel Barbeau, dont ils avaient déjà remarqué quelques œuvres à l’occasion de voyages ou de séjours au Canada, mais dont ils ont découvert, la valeur, l’ampleur et l’importance grâce à ce catalogue. Ils ont émis le souhait qu’une institution offre bientôt au public la possibilité de découvrir cette œuvre majeure dans le cadre d’une grande rétrospective, qui seule pourrait rendrait compte de sa diversité, en même temps que de son unité profonde. Ils ont également émis le vœu que cet outil de travail donne lieu à de nouvelles recherches approfondies sur l’œuvre de Barbeau.
Déjà, la relève semble assurée : une étudiante de l’Université de Nanterre Émilie Salmon, prépare une maîtrise sur la sculpture de Barbeau et un étudiant de l’École des beaux-arts du Havre, qui a entrepris un travail de fin d’études au sujet du maître canadien. On espère que ce travail favorisera la reconnaissance de l’Œuvre de Barbeau en France, et plus largement de l’art québécois. On rappellera que Ninon Gauthier avait déjà préparé le catalogue des œuvres graphiques de Barbeau dans le cadre d’un DEA, Diplôme d’études avancées en Histoire de l’Art, dans la même institution en 1996.
En même temps qu’elle a remercié Marcel Barbeau pour son appui dans ce travail, Ninon Gauthier a tenu à souligner sa reconnaissance, à l’égard des responsables de collections et d’archives publiques et des collectionneurs et amis de l’artiste qui l’ont aidée dans sa recherche. Elle a souligné la qualité et la rigueur de la formation reçue auprès du Professeur Lemoine, ce qui lui a permis de mieux saisir comment l’art de Barbeau s’inscrit dans l’art du XXe siècle.
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