Nouvelles de 2006

Nouvelles de 2006

 

UN BARBEAU DANS LA PREMIÈRE EXPOSITION DU PROGRAMME ART REACH DE L’ART GALLERY OF NOVA SCOTIA. 02/08/2006 au 06/08/2006

Art Gallery of Nova Scotia
Art Gallery of Nova Scotia

Le 8 février dernier, l’Art Gallery of Nova Scotia inaugurait son nouveau programme « Art Reach » au Queen’s County Museum de Liverpool, Nouvelle-Écosse. Développé en collaboration avec le Ministère de l’Éducation de Nouvelle-Écosse par les Services éducatifs du musée, ce programme d’expositions et d’activités connexes vise à promouvoir l’art en milieu scolaire et dans les communautés éloignées. Il s’adresse à tous les groupes d’âge et non uniquement à la clientèle scolaire. Cette première exposition regroupe des estampes provenant d’un don de la Banque d’œuvres d’art du Conseil des arts du Canada et comprend une œuvre de Marcel Barbeau.

Produite par Marcel Barbeau à l’atelier Graff en décembre 1974 dans le cadre d’une commande de la Banque d’œuvre d’art visait justement un élargissement du public de l’art contemporain. Cette estampe s’inspire d’une suite de collages que l’artiste avait réalisé à l’occasion d’un séjour à Saint-Raphaël dans le Var au cours de l’été 1971, au début de son second séjour en France. Ces œuvres se rattachent à la fois à la production géométrique minimaliste de l’artiste à la fin des années soixante et annoncent son retour à la gestualité à l’automne 1971 par leur liberté de composition et leur expressivité. Par leur interrogation de l’espace et de ses limites, cette estampe reprend sur le mode lyrique la problématique des suites d’estampes « Trajectoires » et « En marge », de 1969. Œuvre charnière entre sa production minimaliste, cinétique et néo-expressionniste, elle paraît un choix particulièrement judicieux pour une initiation à l’œuvre de Barbeau.

Marcel Barbeau a produit peu d’estampes au cours de sa carrière, toujours en recourant à la sérigraphie. C’est une technique qui convient bien aux aplats qu’il a toujours privilégiés en estampe. Œuvre multiple, l’estampe peut être présentée dans des lieux moins bien adaptés à l’exposition d’œuvres d’art ce qui la rend plus accessible.

Cette exposition circulera à travers la Nouvelle-Écosse au cours des prochains mois.

Pour information sur le circuit voir: www.agns.gov.ca

 

SÉJOUR À MONTRÉAL 05/05/2006 au 28/05/2006

De retour à Montréal le 3 mai, Barbeau a profité de ce séjour pour revoir sa famille et ses amis québécois. Comme en 2005, Barbeau s’est installé au Château Saint-Ambroise en bordure du Canal Lachine, devenu son point de chute à Montréal. Enchanté par la lumière du loft face au canal, il y a entrepris une nouvelle production picturale en s’inspirant des souvenirs visuels de son récent voyage en train à travers le Canada. Reprenant la tradition ancienne du vernissage, il a réuni quelques amis et collectionneurs à son atelier le 25 mai pour leur présenter dans le cadre d’une réception privée la dizaine de peintures ainsi produites.

REPORTAGE EXCLUSIF SUR BARBEAU DANS MAISON D’AUJOURD’HUI 03/05/2006

Le magazine québécois « Maison d’aujourd’hui » publie dans son numéro du Printemps 2006 un magnifique article de 5 pages couleur sur Marcel Barbeau. Vous y lirez un texte intelligent et sensible sur Barbeau par la philosophe et critique d’art Carolle Gagnon, accompagné d’un superbe reportage photo de François Guszek sur la résidence de l’artiste en banlieue parisienne. C’est la toute première fois que l’artiste ouvre aussi largement son univers intime au public par le biais d’un magazine. L’écrin, inspiré de l’œuvre récente de Barbeau, dans lequel « Maison d’aujourd’hui l’a déposé ne saurait lui rendre un plus bel hommage.

Coauteure de la monographie sur l’artiste, parue CECA à Montréal en 1990 et aux Éditions du Cercle d’art à Paris en 1994, le Dr Carolle Gagnon, professeur d’esthétique au Département de philosophie de Laurentian University à Sudbury (Ontario), est depuis longtemps une amie de l’artiste. Son article reflète et communique en termes accessibles sa connaissance profonde de l’œuvre et de l’univers intime de l’artiste.

Ce jeune et dynamique magazine est disponible chez Provigo.http://www.maisondaujourdhui.com/magazine

 

BREF ESCALE A TORONTO EN REVENANT VERS MONTRÉAL  29/04/2006  05/05/2006

Author :Shell, Dick   Date : 30/04/2006 Philosopher and semiologist Carolle Gagnon with her friends, artist Marcel Barbeau and art historian Ninon Gauthier at their recent trip to Toronto from April 29 toi Mai 3. Photo Dick Shell.© Dick Shell
Author :Shell, Dick
Date : 30/04/2006
Philosopher and semiologist Carolle Gagnon with her friends, artist Marcel Barbeau and art historian Ninon Gauthier at their recent trip to Toronto from April 29 toi Mai 3. Photo Dick Shell.© Dick Shell

 

Un nouvel arrêt à Toronto, du 29 avril au 3 mai, a offert à Marcel Barbeau et sa compagne d’autres joyeuses agapes avec des amis comme la philosophe et critique d’art Carolle Gagnon et son compagnon Dick Shell. Ils ont redécouvert avec eux la métropole canadienne, métamorphosée depuis leur dernier séjour en mai 2002, et fait une brève tournée des galeries. Cette promenade improvisée leur a offert l’occasion de rencontres amicales inattendues, dont celle de Françoise Sullivan au vernissage de son exposition. Profitant de cette nouvelle pause, Barbeau a visité également les musées torontois, s’attardant à l’exposition des maquettes de Frank Ghery à l’AGO. Les Barbeau ont également profité de ce séjour pour revoir d’autres amis torontois : l’écrivain et traducteur Ray Ellenwood et son épouse céramiste, Brenda, la sociologue de la culture véronique Tomazewski et sa famille de même que son ancienne marchande Draha Kaspar.

 

COURTE VISITE DES PRAIRES 26/04/2006 to 05/03/2006

Auteur :Gauthier Ninon   Date : 27/04/2006 Barbeau observant les paysages des Prairies de sa cabine.
Auteur :Gauthier Ninon
Date : 27/04/2006
Barbeau observant les paysages des Prairies de sa cabine.

 

Barbeau a profité de son arrêt en Alberta pour revoir des amis et rencontrer des professionnels de l’art, tels Dre Ann Davis, directrice de la Nickle Gallery et des ressources documentaires de l’Université de Calgary et le professeur Stephen Harris de l’Université de l’Alberta. Le 24 avril, il a visité au Glenbow Museum de Calgary l’exposition “Art et Société au Canada 1913-1950 “ où figurent deux de ses premiers tableaux gestuels automatistes”. Il en a profité pour visiter les autres expositions en cours au musée ainsi que quelques galeries de Calgary, notamment Triangle Gallery et Nickle Gallery. Avant de reprendre le train le 26 avril, il s’est arrêté à l’Art Gallery of Alberta qui possède une autre de ses peintures de cette période.

Après une agréable pause de quelques jours à Edmonton et Calgary, ponctuée de ces chaleureuses retrouvailles avec des amis et des rencontres enrichissantes avec des professionnels de l’art et universitaires albertains, Barbeau a poursuivi paisiblement son voyage sur VIA à travers les Prairies et le plateau Précambrien. Pas de dessins, ni de collages au cours de cette traversée de l’Ouest canadien, mais une moisson de souvenirs imagés et de couleurs d’une variété insoupçonnée qui enrichiront les prochains travaux du peintre. Moins spectaculaires que les Rocheuses, les Prairies l’ont agraéblement surpris par variété de leurs coloris et la beauté et le nombres des lacs qui émaillent ces espaces infinis. À son retour à Montréal au début Mai, c’est la lumière des Pairies qui a inspiré sa nouvelle production qu’il a intitulée “Suite des Prairies”, en souvenirs ce beau voyage.

 

RETOUR DE BARBEAU DE VANCOUVER AVEC VIA RAIL 23/04/2006 au 05/03/2006

 Auteur :Gauthier Ninon   Date : 23/04/2006 Marcel Barbeau admirant le paysage des Rocheuses de la voiture Park de VIA Rail pour laquelle il peignit sa mural "Laurentides" "1988-1989"
Auteur :Gauthier Ninon
Date : 23/04/2006
Marcel Barbeau admirant le paysage des Rocheuses de la voiture Park de VIA Rail pour laquelle il peignit sa mural “Laurentides” “1988-1989”

 

Du 21 avril au 3 mai, Marcel Barbeau a emprunté le train transcanadien de VIA Rail. Auteur de l’une des quinze murales commandées par VIA Rail à de grands artistes canadiens dans le cadre de la rénovation de ses voitures par la designer Madeleine Arbour, Marcel Barbeau a confortablement voyagé à bord d’un train de VIA pour traverser le Canada au retour de son exposition à la Elliott Louis Gallery (Vancouver). Le billet de train Vancouver — Montréal gracieusement à l’artiste par VIA Rail, lui a permis de voyager en toute quiétude, bénéficiant constamment d’attentions délicates de la part de la direction et du personnel et de s’arrêter dans les grandes villes canadiennes le long du parcours pour y visiter les différentes collections où ses tableaux sont conservés et exposés. Bien que toujours fidèle à l’abstraction, les impressions des paysages spectaculaires observés au cours de ce voyage n’ont pas manqué de marquer son imaginaire. La musique enregistrée achetée au départ de Vancouver et Calgary a agréablement accompagné ce voyage, notamment la « Suite Canadiana » d’Oscar Peterson et les œuvres de Rodney Sharman, un compositeur de Vancouver, rencontré à la veille de son départ de l’Ouest, chez des amis communs les Yehudah et Barbara Shurmachier.

 

CONFÉRENCE SUR MARCEL BARBEAU À L’OCCASION DE SON EXPOSITION À LA GALERIE ELLIOTT LOUIS 04/04/2006

À l’occasion de l’exposition Marcel Barbeau à la galerie Elliott Louis, l’historienne et sociologue de l’art Ninon Gauthier a donné une conférence, en prélude au vernissage de l’exposition Barbeau et à la performance de Jocelyne Montpetit.

Le Dr Gauthier a mis en relief la dimension transdisciplinaire de l’œuvre de Marcel Barbeau dans le cadre d’une visite guidée de l’exposition. Elle a montré comment Barbeau a constamment développé son art par le biais des liens intimes qu’il entretient depuis toujours avec la poésie, la danse et la musique. Elle également mis en relief l’originalité de son approche transdisciplinaire et son lien avec la dimension baroque de son œuvre en peinture, en sculpture comme en dessin. Cette ouverture à d’autres arts a favorisé l’exportation esthétique en même temps que son exigence formelle purement classique.

D’abord sociologue et critique d’art, Ninon Gauthier a repris en 1993 des études en histoire de l’art et soutenu une thèse de doctorat à l’Université Paris IV Sorbonne en 2004. Autrice d’une monographie sur Marcel Barbeau (1990) avec le Dr Carolle Gagnon, professeur au Département de Philosophie de l’Université Laurentienne (Sudbury), elle a produit depuis un catalogue raisonné des dessins, des sculptures et des peintures (jusqu’en 1971) de Marcel Barbeau. Elle poursuit ce travail en vue d’une publication sous forme de cédérom. Parallèlement elle a créé et développé le site Web d’artistewww.marcelbarbeau.com où sont reproduits quelques passages de sa thèse de doctorat.

 

JOCELYNE MONTPETIT DANSE AVEC LES PEINTURES DE BARBEAU 04/04/2006

 Auteur :Gauthier Ninon   Date : 04/06/2006 Performance danse peinture de Jocelyne Montpetit dans le cadre du vernissage de l'exposition "Vertiginous limits" à la galerie Elliott Louis, Vancouver 6 avril 2006. Le département d'arts visuels, d'histoire et théorie de l'art a produit une vidéo de l'événement.Photo Ninon Gauthier. © Ninon Gauthier et ADAGP - Paris pour Marcel Barbeau.
Auteur :Gauthier Ninon
Date : 04/06/2006
Performance danse peinture de Jocelyne Montpetit dans le cadre du vernissage de l’exposition “Vertiginous limits” à la galerie Elliott Louis, Vancouver 6 avril 2006. Le département d’arts visuels, d’histoire et théorie de l’art a produit une vidéo de l’événement.Photo Ninon Gauthier. © Ninon Gauthier et ADAGP – Paris pour Marcel Barbeau.

 

À l’occasion du vernissage de l’exposition Marcel Barbeau à la Galerie Elliott Louis de Vancouver ce 6 avril, la grande danseuse et chorégraphe Jocelyne Montpetit est venue spécialement de Rome, où elle travaille actuellement, pour présenter une performance exceptionnelle en relation avec les œuvres de Marcel Barbeau exposées à la galerie Elliott Louis.

Amateur de musique et de danse contemporaine, Marcel Barbeau aime ainsi s’associer à des artistes d’autres disciplines. Ces échanges comme les concerts et les spectacles auxquels il assiste nourrissent son œuvre picturale; ils lui permettent d’explorer de nouveaux rythmes chromatiques et mouvements graphiques, des modes inédits d’appréhension de l’espace, et d’introduire dans sa peinture la dimension temporelle qu’il a toujours recherchée depuis ses premières abstractions automatistes de 1946.

Formée auprès des plus grands maîtres de la danse contemporaine japonaise, Jocelyne Montpetit fut la première Occidentale admise dans une compagnie de danse Butoh. Sa danse « vibrante et fragile » conserve de cette expérience unique une expressivité exacerbée associée à une retenue minimaliste des mouvements et du geste qui ne sont pas sans rappeler l’esthétique baroque de Barbeau. Sa danse exprime la dualité fondamentale de l’humanité sur le mode existentiel et métaphysique. Elle allie non seulement les approches occidentales et orientales de la danse moderne, mais elle jette aussi un pont entre la tradition et la modernité et opère une synthèse de la danse et du théâtre.

Jocelyne Montpetit a créé quinze chorégraphies. Menant une carrière internationale, elle les a présentées à travers le Canada, au Japon, où elle danse fréquemment, en Allemagne, en France, en Italie, au Mexique et en Russie. Après sa performance à Vancouver, Jocelyne Montpetit s’envolera pour Rome. Elle y crée, à titre de chorégraphe invitée à l’Académie royale d’Opéra de Rome, une chorégraphie pour les danseurs de cette importante institution, qui sera présentée en juillet dans le cadre d’un grand spectacle organisé à l’occasion du Centenaire des syndicats italiens.

Venue à la danse par le biais du théâtre et du mime — elle a travaillé avec Jerzy Grotowski et Étienne Ducroux —, professeur à l’École Nationale de Théâtre du Canada à Montréal. Jocelyne Montpetit est interpellée par une approche transdisciplinaire et expérimentale de son art, tout comme Barbeau. Elle a collaboré non seulement avec des gens de théâtre et de cinéma, notamment les metteurs en scène, Martine Baulne, Lorraine Pintal, André Brassard et les cinéastes Pierre Falardeau et Marc-André Forcier, mais aussi avec d’autres artistes en arts visuels. Le montréalais Reynald Connolly, Edward Poitras de Regina, l’allemand Dieter Appel et le sculpteur Américain Richard Serra ont aussi créé des dispositifs scéniques pour ses chorégraphies. Également sensible à la recherche musicale actuelle, elle travaille depuis 2001 avec le jeune compositeur montréalais Louis Dufort. C’est une composition de ce dernier qui accompagnait sa performance à la galerie Elliott Louis.

Complice de Marcel Barbeau, depuis sa première performance en relation avec sa sculpture « Liberté, liberté chérie » en 1999, alors que le peintre et sculpteur l’avait invitée à danser en relation avec son œuvre dans le cadre du tournage du film « Barbeau libre comme l’art », Jocelyne a produit quatre autres performances interdisciplinaires en collaboration avec Marcel Barbeau. Chaque accrochage, chaque nouvelle production du peintre lui fournissent l’occasion de proposer une nouvelle interprétation chorégraphique de sa peinture. Dans ces performances chorégraphiques, Jocelyne Montpetit exprime à travers les gestes, le langage corporel et les déplacements et mouvements dans l’espace de la galerie, sa perception du mouvement des couleurs et des formes dans l’espace et la lumière des tableaux, de l’exposition. Elle traduit ainsi les sentiments qu’ils suscitent. Ces performances tiennent de l’analyse et du commentaire chorégraphique sur les œuvres exposées. Occasionnellement, Barbeau est intervenu, non seulement dans l’élaboration du concept de la performance, mais aussi par une brève intervention — réaction à la danse de Jocelyne Montpetit.

La performance danse peinture de Jocelyne Montpetit de ce jeudi 6 avril avait lieu dans le cade du vernissage de l’exposition Barbeau. À travers un lent parcours de l’exposition, la danseuse et chorégraphe a proposé une nouvelle interprétation gestuelle des derniers tableaux de Barbeau traduisant avec sensibilité et intelligence la fragilité et la joie tenue émanant des peintures de grand peintre canadien. Avec Montpetit et Barbeau le monde de l’art reste ouvert à tous les possibles. Ce soir là, c’est par un lent pas de deux final que Jocelyne Montpetit a convié le peintre à la rejoindre dans sa performance, touchant hommage de la danseuse au peintre et à son œuvre, mais aussi geste réciproque de confiance, d’admiration et d’amitié de la part du peintre. Un moment de grâce inoubliable ont commentés les amateurs d’art présents à cet événement.

Rappelons que cette performance a reçu l’appui financier du Conseil des arts et des lettres du Québec.

 

LE CALQ SOUTIENT L’EXPOSITION BARBEAU À VANCOUVER 04/04/2006 au 30/04/2006

CALQ

Dans le cadre de son programme de bourses au déplacement des artistes en vue de la présentation d’événements reliés à l’exposition et à la production de leurs œuvres à l’extérieur de leur ville de résidence, le Conseil des arts et lettres du Québec vient d’accorder une subvention de 1 500 $ à Marcel Barbeau pour présenter sa prochaine exposition « Vertiginous Limits » à la galerie Elliott Louis de Vancouver. Le CALQ a également accordé une subvention pour le même montant à la danseuse et chorégraphe Jocelyne Montpetit, partenaire de Barbeau dans le cadre de ce projet. Elle présentera une performance en danse en relation avec l’exposition à l’occasion du vernissage le 6 avril 2006. Cette double subvention permettra aux deux artistes de se rendre et de séjourner à Vancouver pour y tenir cet événement.

Les artistes sont reconnaissants au Conseil des arts et des lettres du Québec pour cette aide essentielle à la réalisation de ce projet de performance et plus largement à la promotion de leur œuvre et de leur carrière respective dans l’Ouest canadien. Ils se réjouissent de l’existence d’un tel programme qui favorise le rayonnement de la culture québécoise à l’échelle nationale et internationale.

Lien : http://www.calq.gouv.qc.ca/

 

GRAND RETOUR DE MARCEL BARBEAU À VANCOUVER: A MAJOR EXHIBITION AT THE ELLIOTT LOUIS GALLERY 04/04/2006 au 30/04/2006

Author :Gauthier Ninon   Date : 04/04/2006 Ted Lederer and Marcel Barbeau talking about the details of the opening of the exhibition "Marcel Barbeau vertiginous limits.© Photo Ninon Gauthier.
Author :Gauthier Ninon
Date : 04/04/2006
Ted Lederer and Marcel Barbeau talking about the details of the opening of the exhibition “Marcel Barbeau vertiginous limits.© Photo Ninon Gauthier.

 

Du 6 au 30 avril 2006, la Galerie Elliott Louis de Vancouver a présenté une importante exposition de 45 œuvres de Marcel Barbeau. Bien qu’il ait vécu à Vancouver, Barbeau a peu exposé dans l’Ouest canadien. Cette exposition a permis au public britanico-colombien de se familiariser davantage avec l’œuvre de ce maître canadien de l’abstraction.

Ted Lederer, directeur de la Galerie Elliott Louis et Marcel Barbeau se sont rencontrés au hasard d’un voyage sur le Web. La réponse du galeriste fut immédiate et enthousiaste. Sur l’Internet, ils ont rondement conclu une entente de représentation pour l’Ouest canadien et d’échange de lien hypertexte sur leur site Web respectif. Si les premières relations se sont établies dans le monde virtuel, elles portaient sur un projet concret à court terme : une exposition Barbeau à Vancouver qui devait ramener l’artiste dans cette ville qui fut sa première escale prolongée hors Québec à la fin des années cinquante.

L’exposition réunissait une trentaine de peintures de divers formats produites entre 1995 et 2006 en France et au Canada. Ces œuvres appartiennent au cycle des « Anaconstructions » que Barbeau rapproche souvent des recherches architecturales déconstructivistes. Plusieurs d’entre elles n’avaient jamais été exposées. Proches du constructivisme par leur facture lisse et leur pureté quasi géométrique, ces peintures conservent la liberté de composition et le dynamisme expressif de ses œuvres automatistes.

Une quinzaine de peintures et collages anciens posaient quelques jalons marquants de l’œuvre et de la carrière de l’artiste depuis 1946, situant sa production récente dans une perspective historique. On pouvait y voir notamment, « Rosiers feuilles », une de ses toutes premières abstractions expressionnistes « all over » (1946) et deux petites encres de sa période de Vancouver (1957-1958).

Son bronze « Le marcheur de nuit » (1999-2003), produit à Bagnolet au cours du printemps et de l’automne dernier, y a été lancé officiellement. Sa facture expressionniste, associée à une recherche d’épuration, s’apparente à sa production picturale de la fin des années cinquante et à ses sculptures de terre cuite produites en Charlevoix à la fin des années soixante-dix. Ce bronze était accompagné de ces deux terres cuites produites dans la région de Charlevoix dans les années soixante-dix.

Résident de Vancouver de septembre 1957 à la fin de novembre 1958, Marcel Barbeau n’y était pas retourné depuis, si ce n’est pour un bref voyage comme membre d’un jury du Conseil des arts du Canada, en 1968. Il y avait alors acquis pour sa collection personnelle une peinture de Maxwell Bates avec lequel il avait sympathisé. La ville provinciale qu’il avait connue alors est devenue une métropole multiethnique et le voyage de Barbeau à l’occasion du vernissage a très agréablement surpris le peintre, amateur d’architecture moderne et post-moderne. N’est-ce pas d’abord le magnifique écrin crée par le grand Arthur Erickson qui a attiré son attention sur la galerie Ellliott Louis? Formé à l’École du Meuble, Barbeau fut d’abord designer et il demeure sensible à l’architecture et au design.

Hors une exposition de groupe à la galerie West End en 1958 et quelques grandes expositions collectives, Barbeau a été peu présent sur la côte ouest. S’il a collaboré avec la compagnie de danse d’Anna Wyman en 1978, ce fut à Montréal que l’événement eut lieu et ce n’est qu’en l’an 2000 que des extraits de la vidéo produite par le MACM à cette occasion ont été présentés au public de Vancouver dans le cadre de l’exposition « Marcel Barbeau Le fleuve en escales » à l’Université Simon Fraser. C’est la seule exposition solo majeure de l’artiste qui ait été présentée à Vancouver à ce jour. L’exposition Barbeau à la Galerie Elliott Louis représente donc un tournant important dans la carrière de Barbeau puisqu’elle inaugure une collaboration à long terme avec cette galerie en même temps que son retour sur la scène pancanadienne.

Ce voyage a aussi permis au peintre de rencontrer des artistes et des intellectuels de la côte Ouest, dont l’historien d’art Serge Gulbault, l’architecte Yehudah Shurmachier, son épouse Barbara et le compositeur Roney Sharman.

Le vernissage a eu lieu le jeudi 6 avril de 18 h 30 à 20 h 30 en présence de l’artiste. L’exposition Barbeau qui a connu un vif succès tant auprès des collectionneurs que des médias s’est prolongée jusqu’au 30 avril. L’artiste a même eu l’agréable surprise de la visite de son amie de toujours, la designer Madeleine Arbour.

Ces événements ont reçu l’appui du CALQ et de VIA Rail.

Pour information:
ELLIOTT LOUIS GALLERY
Canadian Fine Art
The Waterfall Building
1540 West 2nd Avenue
Vancouver, BC V6J 1H2
Canada

Téléphone: 604.736.3282
Courriel: gallery@elliottlouis.com
http://www.elliottlouis.com

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Relation de presse:

Sara Eilers, Vancouver
604-984-3024 main
eilersse@shaw.ca

 

DEUX ŒUVRES MAJEURES DE BARBEAU DANS L’EXPOSITION « ART ET SOCIÉTÉ AU CANADA 1913-1950 17/03/2006 au 27/03/2008

 Auteur :Chambers, Jack pour Galerie Dresdnere, Toronto   Date : 11/04/1976 Huile et émail sur panneau, 56 x 560 cm, 1946. Photo Yvan Boulerice, circa 1976. Collection du Musée des beaux-arts du Canada, provenant de la collection Madeleine Arbour. Jack Chambers, trensmise aimablement pas la Galerie Dresnere. © ADAGP - Paris pour Marcel Barbeau.
Auteur :Chambers, Jack pour Galerie Dresdnere, Toronto
Date : 11/04/1976
Huile et émail sur panneau, 56 x 560 cm, 1946. Photo Yvan Boulerice, circa 1976. Collection du Musée des beaux-arts du Canada, provenant de la collection Madeleine Arbour. Jack Chambers, trensmise aimablement pas la Galerie Dresnere. © ADAGP – Paris pour Marcel Barbeau.

 

Du 17 mars 2006 à mars 2008, le Musée des beaux-arts du Canada fera circuler à travers le pays une quarantaine d’œuvres de sa collection dans le cadre d’une exposition itinérante portant sur le rôle de l’art dans la société canadienne entre 1913 et 1950. Cette exposition, organisée par Charles Hill, le Conservater d’art canadien du Musée, permettra de comparer à travers leurs œuvres les idéaux sur cette question de trois générations d’artistes canadiens, soit le groupe des Sept, “les partisans du Réalisme social” et les membres du mouvement Automatiste.

Figure majeure de l’art canadien du XXe siècle, Marcel Barbeau y sera représenté par deux de ses œuvres les plus révolutionnaires de 1946, “Forêt vierge”, une peinture sur panneau provenant de la collection de Madeleine Arbour, et une peinture sur chanvre non titrée, provenant de la collection du peintre Jean-Paul Mousseau et échangée avec ce dernier en 1946. Ce sont parmi les toutes premières peintures entièrement abstraites que Barbeau ait produites à l’atelier de la ruelle de la rue Resther qu’il occupa au cours de l’hiver 1945-1946. Elles se distinguent par la violence de leur écriture qui traduit bien la nature révolutionnaire du mouvement automatiste, tout comme elle se dévoile dans leur facture expérimentale : notamment l’usage de matériaux vulgaires comme la jute et l’émail, la multiplication des techniques picturales dans une même œuvre, dont le dripping et le grattage, et l’appréhension quasi “all over” des surfaces. À cause de leur fragilité, ses œuvres ont rarement circulé. Ce sera donc une occasion exceptionnelle de voir les voir pour la majorité des amateurs d’art de l’Ouest canadien.

L’exposition s’ouvrira le 17 mars au Glenbow Museum de Calgary où elle sera présentée jusqu’au 4 juin. Par la suit on pourra la voir au Yukon Art Centre du 22 mars au 13 mai 2007, à la Mc Michael Canadian Art Collection dans la région de Toronto, du 29 juin au 23 septembre, et finalement à la Kamloops Art Gallery, en Colombie-Britannique de janvier à mars 2008.

Dans le cadre de cet expositon Glenbow Art Gallery avec l’appui de l’Alliance française présentera le 20 avril prochain une conférence du Dr François Marc-Gagnon, spécialiste de l’œuvre de Paul-Émile Borduas et du mouvement automatiste.

Pour plus d’information, vérifiez auprès des institutions participantes :

Musée des beaux-arts du Canada : info@beaux-arts.ca.

Glenbow Museum : Tanis Shortt :media@glenbow.org

Yukon Art Centre : Scott Marsden : téléphone : 667-8485 or info@yac.ca

Mc Michael Art Collections : Stephen Weir, Publicist :s1weir@aol.com orsweir5492@rogers.com

Kamloops Art Gallery : Kim Galloway : kamloopsartgallery@kag.bc.ca

Christine Lasalle, responsable de projets d’expositions ou Yves Théoret
Marketing et communications
info@beaux-arts.ca.

http://national.gallery.ca

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