Barbeau poursuit les recherches amorcées dans ses dernières gouaches dans une suite d’une douzaine de peintures all over où il explore systématiquement les variations de la lumière. Il devient membre de l’Association des artistes non-figuratifs de Montréal. Une de ses gouaches de 1955 est retenue pour la première exposition de l’Association, présentée au Restaurant Hélène de Champlain dans l’Île Sainte-Hélène (Montréal), du 27 février au 3 avril. C’est la seule exposition du groupe à laquelle il participera. (114)
Au printemps, Barbeau revient temporairement à la sculpture. Il utilise, comme atelier en plein air, le toit de la maison où il habite. C’est là qu’il réalise Abstraction, une sculpture en planches de bois de longueurs irrégulières. (115) Sa structure en damier irrégulier rappelle celle des gouaches de 1954-55. En juillet, il visite à Rimouski Pierre-Paul Riou, un jeune confrère, rencontré au Centre d’art de Sainte-Adèle.
Il s’installe pour quelques semaines au Bic dans un chalet prêté par Pierre-Paul Riou. (116)
Il poursuit ses recherches de peintures all over. Quelques collectionneurs de la région s’intéressent à son travail. De retour à Montréal, Barbeau loge rue du Fort à proximité de ses amis de Québec, les Guay et de Pauline Shink, qui viennent aussi de déménager à Montréal. Barbeau y poursuit sa suite de peintures de l’été précédent.
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