Barbeau vit surtout à Québec. Il poursuit la série de gouaches tachistes all over et il réalise deux huiles de grand format, en continuité avec ces gouaches. Ces deux peintures annoncent la suite d’huiles all over de 1956.
En mars, Barbeau expose sept grands fusains et une dizaine de peintures de la suite des fonds marins au Palais Montcalm. (110) Ce complexe multifonctionnel est alors un des lieux d’exposition les plus importants de la capitale du Québec. Son envoi au Salon du printemps est refusé encore une fois. Devant ce nouveau rejet de la part du jury du Salon, Barbeau décide de ne plus s’y présenter. (111)
En novembre, il participe, avec ces deux huiles, à une exposition de peinture canadienne organisée par les étudiants de l’École des Hautes Études Commerciales de l’Université de Montréal. L’adresse inscrite dans le catalogue de cette exposition indique qu’il réside alors principalement à Québec. Du 7 au 24 décembre, Barbeau expose ses gouaches de 1954-55 à la Galerie l’Actuelle, que dirigent le peintre Guido Molinari et sa compagne, la philosophe et critique d’art Fernande Saint-Martin. (112) L’exposition obtient une critique favorable dans Le Devoir sous la signature de Noël Lajoie(113) alors qu’elle est mal reçue par le critique de La Presse.
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