Il réalise la plupart des peintures biomorphiques de la suite de 1959 à 1961 et ses premières peintures minimales de 1961 à 1962. Un système de poulies, qu’il installe au plafond, lui permet de suspendre ses toiles afin de dégager l’espace de travail au plancher et au mur durant le temps de séchage. (0) Il accélère ainsi considérablement son rythme de production. Parallèlement à sa production picturale, il poursuit son exploration du dessin passant de l’écriture cursive, à la calligraphie libre, à la ligne trait qui évoque la géométrie plane, à la ligne pointillée et à la rythmique de lignes répétitives. Certains dessins linéaires, inspirés du graphisme de l’écriture musicale ou de l’écriture cursive, annoncent les premières peintures cinétiques de 1964 et 1965.
À l’occasion du vernissage d’une exposition de groupe, Marcel Barbeau, invite la marchande d’art, Denyse Delrue, qui dirige alors la plus importante et la plus dynamique galerie d’art contemporain de Montréal, à visiter son atelier. Il vient alors de terminer sa série de grands tableaux noirs et blancs. À la suite de cette visite, Denyse Delrue décide d’organiser une exposition des peintures de Barbeau de 1957 à 1959, des œuvres qui n’ont pas encore été exposées.[1] Guy Viau, un ancien confrère de Barbeau, devenu critique d’art, visite également son atelier.[2] À la suite de cette visite, il écrit un article qui sera publié en octobre 1961 à la fois en anglais, dans le magazine torontois, The Canadian Architect, et en français, dans la revue Cité libre.[3] En décembre plusieurs de ses derniers tableaux de 1960, dont Tomac et Junon, figurent dans l’Exposition des Fêtes de la Galerie Denyse Delrue.[4]
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