En janvier, Madeleine Arbour l’invite à présenter des peintures de grand format dans le stand qui lui est consacré au Salon de l’habitation de Montréal.[20] Il lui propose Noah Noah. Elle lui préfère les tableaux de l’année précédente qui conviennent mieux à son projet. Inquiet, déjà malade, Barbeau reprend alors son triptyque dans l’esprit des peintures de l’été 1981. Insatisfait du résultat, exténué par le travail et anxieux devant un avenir précaire, il sombre dans une dépression profonde qui se prolonge jusqu’en janvier 1984.[21] Il est hospitalisé pendant plusieurs mois au pavillon Allan Memorial de l’Hôpital Royal Victoria, au cours de l’hiver et de l’automne. Il passe l’été à Saint-Irénée où la maladie l’empêche de poursuivre son œuvre.
La galerie d’art de l’Université Concordia inclut une de ses œuvres dans l’exposition itinérante L’Association des artistes non figuratifs de Montréal, présentée à Montréal du 14 septembre au 15 octobre.[22] Une de ses œuvres, Kitchenumbi, figure dans l’exposition du cinquantième anniversaire du Musée du Québec dans la ville de Québec.[23] Inaugurée le 2 novembre, l’exposition se prolonge jusqu’au 4 mars 1984. Le 5 octobre, la série Visions : Artists and the Creative Process fait l’objet d’un lancement à Toronto. La série est présentée au cours de l’automne et de l’hiver 1984 sur les ondes de TV Ontario, en Ontario, ainsi que par le réseau PBS, aux USA et dans les autres régions du Canada.
Sur la recommandation d’une amie, Michèle Lépine-Nantel, devenue la directrice artistique d’une nouvelle galerie montréalaise d’art contemporain, la Galerie Lallouz lui propose une collaboration et l’invite à participer à l’exposition d’ouverture, du 16 novembre au 6 décembre.[24] Il figure également dans l’exposition des fêtes de fin d’année de la galerie, du 8 décembre à la mi-janvier 1984. En décembre, il quitte l’hôpital Allan Memorial et amorce une longue convalescence.
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