1973

Author :Inconnu   Date : 04/04/1973
Author :Inconnu
Date : 04/04/1973

De retour pour quelques mois à la Cité internationale des Arts en janvier, Barbeau présente une demande d’atelier à la Ville de Paris. Il est fréquemment l’hôte de Laffont. À l’occasion d’un de ces dîners, il rencontre le peintre Gottfried Honegger. Le 12 février, la Banque d’œuvres d’art du Conseil des arts lui achète directement trois tableaux de la période de New York, Rougel-bleuRougel-vertet Rétine ma jolie.[31]

Au cours de l’hiver, Barbeau réalise une courte série de peintures, se servant d’une ficelle comme instrument, une technique qu’il avait développée en 1959 dans sa série de gouaches noires sur papier blanc. Ayant revu ses collages de l’été 1971 à l’occasion de son déménagement, il est tenté de reprendre et de poursuivre ces expériences. Il peint alors quatre grands tableaux minimalistes, inspirés de ces collages. En prévision de son exposition à Londres, il réalise les deux premières sculptures de la série Pipes’ Dreams.

À la fin mars, Barbeau se rend à Londres pour l’accrochage et le vernissage de son exposition au Centre culturel canadien du 4 au 28 avril. L’exposition regroupe les deux premières sculptures de sa série Pipes Dreams, des photographies de maquettes et une vingtaine de peintures gestuelles de 1971 et 1972.[32]Il retourne à Londres pour démonter l’exposition à la fin du mois.

Le Conseil des arts lui attribue la bourse Lynch-Staunton pour réaliser une série de dix sculptures monumentales démontables.[33] Le critique Michel Ragon l’informe qu’il souhaite l’inclure dans le Volume IV de l’ouvrage L’art Abstrait qu’il prépare en collaboration avec Michel Seuphor pour les Éditions Maeght.[34] À cet effet, il lui demande une diapositive d’une œuvre des années soixante de la série exposée chez Iris Clert.

Le 13 avril, Barbeau obtient un atelier-logement de la ville de Paris et déménage au 41 de la rue de Flandre, Bâtiment C dans le 19earrondissement.[35] L’atelier de peintre de la rue de Flandre étant trop petit pour réaliser son projet de sculptures monumentales, il loue pour l’été un atelier d’artiste, derrière la Villa l’Aurore à Saint-Tropez. Il y réalise les quatre premières sculptures de très grand format de la série Pipes Dreams. Au cours de l’été, il reçoit la visite de sa fille Manon, de Rodrigue Millette, du Conseil des arts du Canada,[36] et d’un couple d’ami, Michel Leclerc et Jocelyne Loranger. À la fin août, une fracture de l’épaule, causée par un accident de moto, l’immobilise pendant près de deux mois.

À la fin octobre, un jury de la Banque d’œuvres d’art du Conseil des arts du Canada visite son atelier. Ce jury est composé du peintre Claude Tousignant, du graveur Peter Daglish et du Directeur de l’organisme, Luke Rombout.[37] On lui achète sept collages de 1961. De plus, on lui commande une estampe, dans l’esprit de ses collages de 1971, dans le cadre d’un programme de soutien aux ateliers d’estampes canadiens. Début novembre, Barbeau est invité à se rendre à Londres avec Luke Rombout et Claude Tousignant à titre de membre du jury de la Banque d’œuvres d’art. Il y visite les ateliers des artistes canadiens vivant en Angleterre. Il profite du temps libre pour visiter l’exposition Talin’s Dreams., une exposition de la galerie Fisher.

À son retour à Paris, Barbeau reprend ses activités de création afin de compléter sa série de sculptures monumentales. À Ottawa, un jury de la Banque d’œuvres d’art recommande l’acquisition d’une des sculptures de la série Pipes’ Dreams à la Commission de la capitale nationale. Cette recommandation demeure lettre morte, même après la confirmation de cette recommandation d’achat d’une de ces sculptures par un second jury, à la suite d’une visite de l’exposition Barbeau au MACM en 1975‑76.

Le 14 décembre, Barbeau retourne au Québec après trois ans d’absence. Il réalise une estampe à l’atelier Graff. Il passe la période des fêtes de fin d’année dans sa famille, à Montréal, et dans celle de son épouse, dans la région de Charlevoix.

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