1976

Barbeau participe à une grande exposition Cent onze dessins québécois organisée par le Musée d’art contemporain de Montréal.[51] D’abord présentée à Montréal du premier avril au 20 juin, l’exposition circule à travers les musées canadiens jusqu’en juin 1977. Barbeau est aussi invité à participer à une autre exposition itinérante, Spectrum, qui est organisée par l’Académie royale du Canada à l’occasion des Jeux olympiques de Montréal.[52] Quelques-unes de ses œuvres de la période automatiste de la collection du Musée d’art contemporain de Montréal figurent dans l’exposition itinérante De la figuration à la non-figuration, organisée par le Service des expositions itinérantes du musée.[53] Le Musée du Québec inclut une estampe de la suite En marge, dans l’exposition Gravures contemporaines.[54]

Au printemps, il réalise deux sculptures dans le cadre du programme culturel des Jeux olympiques de Montréal.[55] Le

Don Quichotte, 1976. Parc Louis-Querbe, Joliette
Don Quichotte, 1976. Parc Louis-Querbe, Joliette

saut du tremplin, installée temporairement pour la période des Jeux olympiques sur la terrasse du siège social de l’Organisation de l’aviation civile internationale, rue Sherbrooke Ouest à Montréal est inaugurée le 14 juillet dans le cadre d’une réception amicale organisée par l’artiste lui-même.[56] Don Quichotte est installé en permanence dans un parc de Joliette.[57] L’installation de cette dernière sculpture suscite de nombreuses critiques dans la presse locale.[58]

Au cours de l’été Barbeau séjourne fréquemment dans Charlevoix où il poursuit la rénovation de l’école Buissonnière. Parallèlement, il modèle une série de petites sculptures en terre glaise et en cire.

En août, le film Instants privilégiés est projeté dans le cadre de la conférence Dance in Canada, au Dalhousie Art Centre à Halifax (Nouvelle-Écosse).[59]

À son retour à Montréal, il fait fondre en bronze, à la cire perdue, trois de ses modèles de cire de l’été précédent.En septembre, suite à des négociations avec la direction du siège montréalais de la Fédération des Caisses populaires d’économie Desjardins, Barbeau installe sa sculpture Le saut du tremplin au Complexe Desjardins dans le cadre d’un prêt à long terme. Une autre sculpture de la série Pipes’ Dreams est exposée à l’intérieur de l’édifice, à l’entrée d’un bureau des architectes, Blouin, Blouin et Associés, architectes conseils pour la Fédération des Caisses populaires d’économie Desjardins, propriétaire de l’édifice.[60] Cette dernière œuvre sera détruite par un jeune vandale quelques mois plus tard.

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