Il passe la Noël chez Nicole Chauvel, dans les Yvelines avant de reprendre son travail de création. En mai, il organise une performance interdisciplinaire avec la troupe de danse Praxis que dirige la chorégraphe Anna Mortlay avec l’appui financier du Centre culturel canadien. À l’invitation de Marcel Barbeau, la cantatrice québécoise Pauline Vaillancourt, dont le peintre suit la carrière depuis le milieu des années soixante-dix, accepte de se joindre au groupe. L’évènement a lieu le 3 juin à Paris, dans le dix-neuvième arrondissement, au bassin de la Villette, devant le 10 Quai de Seine.[79]La cinéaste Manon Barbeau, tourne l’évènement et quelques scènes complémentaires en vue de la réalisation d’un portrait cinématographique de son père.
À la mi-juin, Marcel Barbeau se rend au Québec pour assister au vernissage de l’exposition Marcel Barbeau : le fleuve en escales, au Musée du Bas-Saint-Laurent à Rivière-du-Loup.[80]Après de brèves vacances à Pointe-au-Pic, il est de retour à Montréal. Il sous-loue l’atelier 916 de l’édifice Alexander, situé au 460 de la rue Sainte-Catherine Ouest, où il peint tout l’été. En août, Manon Barbeau reprend le tournage des dernières images de son film sur son père, tournage qui se poursuit jusqu’en octobre. À cette occasion, Barbeau organise un évènement interdisciplinaire autour de la sculpture Liberté, Liberté chérie (Marina de Lachine), avec la danseuse et chorégraphe Jocelyne Montpetit.[81]
Le tournage se poursuit à Québec, durant l’accrochage et le vernissage de l’exposition rétrospective,Marcel Barbeau, en filigraneau Domaine Cataraqui.[82]Barbeau participe à la création d’une chorégraphie avec les danseurs Danica Dutil et Patrick Martin. La performance est présentée à l’occasion du vernissage le 19 septembre de Sillery.[83] À cette occasion, il invite aussi le clarinettiste Jean-Guy Boisvert à donner des extraits d’Arlequin de Karlheinz Stockhausen, un compositeur dont la musique a joué un rôle de premier plan dans son évolution.[84] Le 25 septembre, Barbeau participe aux Journées de la Culture au Musée du Bas-Saint-Laurent.[85]
Il prolonge au Domaine Forget de Saint-Irénée sa session de production estivale en vue de son exposition de peintures de grand format, prévue à la Galerie Montcalm de la Maison du Citoyen de Hull en mai 2000, ce qui donne lieu à un autre tournage.[86]. À Montréal, son tableau Rétine virevoltante figure dans l’exposition Les Galerie Denyse Delrue (1957-1984) à la Maison de la culture Frontenac qui présente également l’exposition du Musée-de-Rivière-du-Loup en décembre. À son retour à Bagnolet à la fin octobre, il produit deux nouvelles peintures de grand format pour cette exposition, L’été de la longue clarté et Tourbillon sonore pour la suite des temps, qu’il termine le premier janvier 2000.
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