En janvier, il peint un nouveau grand tableau faisant suite aux précédents. À l’invitation de la maison de production Inform’Action, Barbeau se rend à Montréal à la mi-mars pour assister à la première du film Barbeau Libre comme l’art au Festival international des films sur l’art de Montréal.[1] La projection a lieu au Musée d’art contemporain de Montréal. Il rencontre Jocelyne Montpetit en vue d’élaborer avec elle un projet de performance danse-peinture, qu’il souhaite présenter dans l’exposition de ses peintures récentes, Dérive et variations, à Hull et à Montréal au cours du printemps et de l’été suivant. À son retour à Bagnolet, il rencontre le directeur du centre d’art de Morsang-sur-Orge qui retient cinq sculptures pour une exposition que ce dernier organise en vue de développer un jardin de sculpture.[2]
De retour au Canada au début de mai, il séjourne pendant trois semaines dans la région de la capitale nationale à l’occasion de son exposition à la Galerie Montcalm, galerie publique de la ville de Hull et à la Galerie Jean-Claude Bergeron, à Ottawa. Avec son épouse, Ninon Gauthier, commissaire de l’exposition à la Galerie Montcalm, il participe au montage des tableaux et à l’accrochage. À la veille de l’exposition, il assiste à une conférence de Ninon Gauthier sur son œuvre au Musée des beaux-arts du Canada. La rencontre avec des amateurs d’art de l’Outaouais se prolonge à la Galerie Jean-Claude Bergeron dans le cadre d’une réception.[3]
Les jours suivants, Barbeau assiste aux vernissages de ses deux expositions[4] et il participe à de nombreuses entrevues. L’exposition est bien reçue par un public nombreux et elle est largement couverte par les médias régionaux. Durant son séjour dans la capitale nationale canadienne, Barbeau peint quelques petites peintures dans le jardin de la maison où il loge.
Le 20 juin, Barbeau quitte l’Outaouais pour visiter sa belle-mère à Pointe au Pic. À son retour à Montréal, il participe au montage de l’exposition à la Maison de la Culture Côte-des-Neiges et il rencontre Jocelyne Montpetit pour finaliser leur projet de performance. La veille du vernissage, Guy Boremans tourne un vidéo de la performance. Elle sera présentée sur demande dans l’exposition.[5]Le peintre participe aussi à la campagne de presse de l’expositon et à celle du film de Manon Barbeau. Le lancement du vidéo a lieu au vernissage, après la performance de Jocelyne Montpetit.[6] Ce triple évènement attire un large public, On y remarque de nombreuses personnalités de la scène artistique et cinématographique montréalaise.
Barbeau passe le mois de juillet à Westmount chez une amie, Hilda Blayer, dans le cadre d’un échange d’appartement. Il rencontre Jocelyne Montpetit pour élaborer avec elle de nouveaux projets de
performances à Baie-Saint-Paul et à Tokyo. Il loue un atelier rue Saint-Laurent, mais y peint peu, étant occupé à restaurer quelques tableaux anciens, abîmés par l’entreposage et par son déménagement récent dans un nouvel entrepôt. Il y produit cependant la petite sculpture L’échelle des ombres fugitives, suite à une commande d’un jeune collectionneur, Jacques Bélanger. La sculpture est produite, sous sa supervision, par Raymond Grandbois à la fin juillet. À la mi-août, il séjourne chez sa belle-mère pendant deux semaines avant de retourner en France.
À son retour à Paris, il assiste au lancement de Paris vu par au Centre Culturel Canadien, une brochure anniversaire publiée par l’Ambassade canadienne, dans laquelle il publie un court texte sur le thème « Vivre à Paris ».[7] Durant l’automne, il poursuit sa production de très grands tableaux de l’automne et de l’hiver précédent. En décembre, il assiste à la première européenne du film Barbeau Libre comme l’art[8] à l’Unesco. Puis il se rend à Montréal, où il conclut une entente de représentation avec Jacques Bélanger qui devient son agent à Montréal.
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