1990

 Author :Etchevery, Robert   Date : 09/07/1989
Author :Etchevery, Robert
Date : 09/07/1989

Au cours de l’hiver, Barbeau poursuit ses travaux en peinture et en sculpture dans la voie amorcée en 1987-1988. Il réalise plusieurs peintures de très grand format. Du 18 avril au 5 mai, la Galerie Kastel de Westmount, banlieue cossue de Montréal, expose quelques œuvres anciennes de Barbeau dans le cadre de l’exposition Collector’s Choice.[1]

En mai, Barbeau fait réaliser à l’atelier Wier, sa sculpture monumentale Les portes du regard, pour le Parc de l’Hôtel de ville de Montréal-Est.[2] Il produit une autre sculpture monumentale pour la résidence secondaire de son marchand d’art torontois.

À l’occasion d’un bref séjour à Paris au début juillet, il amorce des relations avec la Galerie Donguy et planifie une exposition pour le printemps suivant. En août, il est l’artiste invité du Symposium de la Jeune peinture de Baie-Saint-Paul que dirige Françoise Labbé.[3]Il y réalise en public sept grands tableaux dont deux tableaux de très grand format. En septembre, le nouveau train de Via Rail est inauguré à Montréal et une exposition des murales comprenant celle de Barbeau, circule à travers le Canada à cette occasion. L’évènement donne lieu à une publication.[4]

Sous le titre Marcel Barbeau : le regard en fugue, la maison d’édition CECA publie une monographie illustrée sur son œuvre, signée par Carolle Gagnon et Ninon Gauthier. Le lancement a lieu au Musée des beaux-arts de Montréal.[5] À l’occasion du lancement, Barbeau tient de nombreuses expositions, mettant en relief différents aspects de son œuvre: à Montréal à la Galerie Michel-Ange,[6] à Toronto à la Kaspar Gallery, à Québec à la Galerie Estampe-Plus, à Chicoutimi au Centre socioculturel, à LaSalle à la Galerie C du Centre d’art Lemieux, à Saint-Bruno au Centre d’art du Vieux-Presbytère.[7]

En octobre, une de ses sculptures figure dans l’exposition d’œuvres de collectionneurs de la région, au Musée des beaux-arts de Sherbrooke en Estrie. En novembre, quelques-unes de ses œuvres figurent dans l’exposition Les Automatistes, à la Drabinsky Gallery[8] et dans l’exposition Canadian Avant-Garde, à la Kaspar Gallery, à Toronto.[9].

Author :Etchevery, Robert   Date : 04/06/1990
Author :Etchevery, Robert
Date : 04/06/1990

On peut aussi voir, du 18 octobre au 10 novembre, quelques-unes de ses œuvres anciennes des collections publiques québécoises à l’exposition Les Automatistes : Toiles et papier, au W. K. P. Kennedy Gallery, à North Bay (Ontario).[10]

En décembre, Barbeau amorce une nouvelle série de peintures.

Privilégiant les harmonies de nuances, jeux de nuances, il réduit sa palette à des harmonies de noir, de blanc et de gris parfois légèrement teintés de pourpre ou de bleu.

Author :Inconnu   Date : 30/10/1990
Author :Inconnu
Date : 30/10/1990

1991

In the usual order:Ninon Gauthier. Marcel Barbeau, Paricia Lortie from the Canadian Embassy in Paris, Minister Marcel Masse, Minister of Communication and Heritage and Louis-Marie Tremblay, Director of Canada House at Cité Internationale Universitaire de Paris. Photo Yvette Froment. © Yvette Froment.
In the usual order:Ninon Gauthier. Marcel Barbeau, Paricia Lortie from the Canadian Embassy in Paris, Minister Marcel Masse, Minister of Communication and Heritage and Louis-Marie Tremblay, Director of Canada House at Cité Internationale Universitaire de Paris. Photo Yvette Froment. © Yvette Froment.

Il poursuit la série de peintures à dominante grise et met la dernière main aux préparatifs de son exposition à la Galerie Donguy. En mars, Rétine prétentieuse de 1965 figure dans l’exposition Robert Ayre : le critique face à la collection, présentée à la galerie d’art de l’université Concordia.[11] Suite marocaine 2 illustre la couverture du livreL’agression sexuelle, publié aux Éditions du Méridien dans la collection Étude du comportement.[12]

Début avril, il se rend à Paris pour son exposition chez Donguy.[13] Il y séjourne pendant deux mois, à la cité universitaire où il est l’hôte de Louis-Marie Tremblay, le directeur de la maison du Canada et de son épouse, la peintre Yvette Froment. Durant ce séjour, il réalise cinq tableaux dans le prolongement de la série de ses tableaux gris. Il redécouvre Paris, renoue avec ses amis parisiens et visite plusieurs expositions dont l’exposition Breton au Musée national d’art moderne.

Il participe à une table ronde sur le Mouvement automatiste organisée par les Services culturels de la Délégation générale du Québec à Paris. Les philosophes et critiques d’art Charles Delloye, Carolle Gagnon, Fernand Leduc et Thérèse Renaud. Le critique d’art Pierre Descargue anime les débats.À son retour au Canada, il s’arrête à Amsterdam et visite les musées.

Il passe l’été à Piémont où il poursuit ses travaux en peinture et en sculpture. General Electric du Canada lui commande une sculpture pour la donner à l’Université Mc Gill, à l’occasion du 350eanniversaire de Montréal.[14]

Author :Froment, Yvette   Date : 24/04/1991
Author :Froment, Yvette
Date : 24/04/1991

En octobre, à l’occasion du congrès d’AICA, il accompagne son épouse à Los Angeles où il n’est pas retourné depuis 1971. Il y visite plusieurs musées et galeries. Il planifie un projet d’exposition avec la Galerie Esgaard de Santa Monica et avec la Century Gallery, galerie publique de Los Angeles County.

En novembre, on retrouve ses œuvres à la Maison de la culture Notre Dame de Grâce dans l’exposition du Vingt-cinquième anniversaire du Conseil de la peinture.[15] En novembre, la Maison de la culture du Plateau Mont-Royal consacre une exposition à son œuvre graphique, Marcel Barbeau – 1954-1978 – dessins de grand format.[16] Parallèlement à cette exposition, la Galerie Michel-Ange de Montréal expose ses œuvres récentes.[17] En vue d’une exposition sur l’histoire de la sculpture moderne au Québec, il réalise d’après une photographie d’époque, une réplique d’une de ses sculptures de 1957 qui ont toutes été détruites, faute d’espace d’entreposage. Le 5 décembre, il participe, à titre de membre du comité d’honneur, à une soirée bénéfice au profit du Conseil de la peinture du Québec dans le cadre d’une projection du film Van Gogh de Piallat au Musée des beaux-arts de Montréal.

1992

Author :Inconnu Date : 24/01/1992
Author :Inconnu
Date : 24/01/1992

L’écrivain d’art et traducteur torontois, Ray Ellenwood, publie Egregore : The Montreal Automatist Movement.[18] C’est le premier ouvrage important publié en langue anglaise sur le groupe d’artistes montréalais. Le livre retrace non seulement les grands moments du mouvement, mais aussi l’itinéraire personnel de chacun des membres du groupe jusqu’en 1990.

Barbeau réalise en usine la sculpture Fenêtre sur l’avenir.[19]L’Université Bishop de Lennoxville inaugure le 24 janvier la galerie d’art de son Centre d’artistes par une exposition de peintures et de sculptures récentes de Marcel Barbeau.[20] L’exposition se prolonge jusqu’au 13 mars. À Stratford, en Ontario, la galerie d’art expose un grand dessin de 1960 de Barbeau dans le cadre d’une exposition de ses acquisitions récentes.Du 8 février au 8 mars, le Pavillon des Arts, centre d’exposition de la petite ville touristique de Sainte Adèle dans les Laurentides, présente une exposition de ses œuvres du début des années quatre-vingt.L’Espace Prin à Montréal, inaugure le 14 février une exposition de groupe incluant quelques œuvres récentes de Barbeau.[21] En avril, quelques-unes de ses œuvres figurent dans l’exposition Modern Abstract Expressions à la Galerie Kastel à Westmount, banlieue cossue de Montréal.[22] Il figure aussi dans l’exposition Naissance et persistance de la sculpture au Québec 1946-1961 [23] au Musée du Québec.

Author :Froment, Yvette 1992
Author :Froment, Yvette 1992

En mars, il retourne à Paris pour un séjour de trois mois. Il réintroduit la couleur dans sa nouvelle série de collages et de peintures, plus denses et plus complexes. Début juin, il tient une petite exposition de cette dernière série parisienne dans le Salon Wilson de la Maison du Canada à la demande de son directeur.[24] Puis il se rend à Lausanne où il visite quelques musées dont le Musée de l’art brut et le Musée d’art contemporain.

À son retour au Québec à la mi-juin, il s’installe pour l’été à Piedmont. Il y développe de nouvelles recherches en sculpture en utilisant des éléments modulaires en bois. Il assemble une sculpture monumentale, Dialogue à contre-jour, [25]qu’il installe temporairement dans le jardin du bureau de poste, et une autre, L’échelle de lumière, qui est acquise par un collectionneur et installée dans son jardin privé de Piémont.[26]En août, il installe sa sculpture Fenêtre sur l’avenir à l’université Mc Gill.[27]

Au cours de l’été et de l’automne ses œuvres des années quarante et cinquante figurent dans des expositions historiques, organisées à l’occasion du trois cent cinquantième anniversaire de Montréal: Tableau inaugural, [28] au Musée d’art contemporain de Montréal, L’anarchie resplendissante de la peinture, [29]à la Galerie d’art de l’Université du Québec à Montréal. En octobre, on dévoile sa sculpture Fenêtre sur l’avenir dans le cadre de la cérémonie d’ouverture des célébrations du 350e anniversaire de Montréal sur le campus de l’Université McGill.[30]

Author Minzberg Suzan pour l'Université Mc Gill
Author Minzberg Suzan pour l’Université Mc Gill

En novembre, Barbeau assiste à l’inauguration au Musée du Québec de l’exposition La crise de l’abstraction au Canada : les années cinquante, [31] une exposition itinérante organisée par le Musée des beaux-arts du Canada. Une autre exposition collective portant sur la même période, Achieving the Modern, [32] organisée par le musée de Winnipeg amorce presque en même temps son circuit à travers les musées canadiens. Il figure également dans l’exposition de la collection du petit musée municipal de Lachine, Une ville, un musée, une collection, une exposition qui circulera dans plusieurs centres d’expositions de la banlieue de Montréal.[33]En novembre, les deux estampes réalisées à l’occasion de la publication de la monographie sur son œuvre sont exposées à la Biennale internationale d’estampes Catania-Bronte au College Capizzi en Sicile. Il participe du 25 novembre au 20 décembre à une exposition d’artistes des Laurentides à la Galerie d’art du Vieux Palais, le centre culturel de la ville de Saint-Jérôme, avec deux peintures récentes.[34] Rétine Oh la la!, une de ses œuvres cinétiques des années soixante figure dans l’exposition Montréal 1955-1970 Années d’affirmation – La collection Maurice Forget, à la galerie d’art du cégep (collège) Édouard-Montpetit.[35]Maurice Forget est un collectionneur montréalais éminent et il est membre de nombreux comités et conseils d’administration d’organismes culturels. Aussi, l’exposition est largement couverte par les médias.

1993

En février, la Galerie Westbridge de Vancouver présente une exposition de ses œuvres. En mai, la réunion annuelle de l’Académie Royale des Arts du Canada se tient à Montréal. Marcel Barbeau y est reçu officiellement à l’occasion du dîner annuel des membres. On peut voir l’une de ses œuvres dans l’exposition Nouvelles acquisitions au Musée de Joliette[36] et dans l’exposition du Quinzième anniversaire de la Galerie Drummond du centre d’art de Drummondville, 15 ans 15 artistes, du 13 juin au 19 septembre.[37] Le British Museum acquiert d’un marchand d’art torontois trois encres de sa suite des Combustions originelles du début des années cinquante.

En septembre, Barbeau retourne pour un séjour prolongé à Paris où il poursuit la série amorcée en 1991. Il obtient d’abord pour deux mois un atelier à la Cité internationale des arts. En novembre, il s’installe dans un atelier de la fondation de la Cité internationale universitaire alors qu’il loge à la Maison du Canada. À la demande du sculpteur Mario Merola, qui prépare un recueil d’écrits d’artistes, Barbeau écrit un texte dans lequel il tente de faire le point sur sa démarche.[38] À cette occasion, il donne le titre Anaconstructionsà la série de peintures qu’il poursuit depuis 1991.

1994

Author :Inconnu   Date : 01/12/1994
Author :Inconnu
Date : 01/12/1994

En février, il assiste au vernissage d’ouverture des nouvelles installations du Musée de Grenoble avec son épouse ainsi que leurs amis Charles et Bernadette Delloye. À la fin du mois, il se rend à Madrid et à Tolède avec son épouse et visite les grands musées de la région. Il est particulièrement touché par la présentation de Guernica de Picasso au Musée de la Reina Sophia.

En février, W. K. Kennedy Gallery de North Bay en Ontario expose plusieurs de ses œuvres dans le cadre de l’exposition Montreal Painting 1930-1960: An Era of Change. En avril, il tient une seconde exposition à la Galerie Donguy.[39] À l’occasion du vernissage, les Éditions Cercle d’art lancent l’édition européenne de la monographie sur son œuvre. Rétine Time Square figure dans l’exposition La collection Lavalin Le partage d’une vision, une exposition itinérante organisée par le Musée d’art contemporain de Montréal.[40] En juillet, il représente le Québec aux Jeux de la Francophonie à Paris. Il y obtient la Médaille d’or de peinture.[41]

Il revient au Québec pour y préparer sa prochaine exposition solo à la Galerie Michel-Ange. Il poursuit la série des Anaconstructions, avec des œuvres de très grand format. En septembre, il se rend à Los Angeles pour l’ouverture de l’exposition From Quebec, exposition de six artistes québécois dont il est l’initiateur et dont son épouse Ninon Gauthier est la conservatrice invitée.[42] À la fin septembre, il expose ses peintures récentes, dont deux peintures de très grand format, à la Galerie Michel-Ange.[43]Le magazine Vie des arts publie un article sur sa production récente à cette occasion. Après un bref séjour à Paris en octobre, Barbeau retourne à Montréal pour y organiser une exposition de ses peintures murales récentes qui, faute d’espace, n’ont pas pu être accrochées à la Galerie Michel-Ange. Cette exposition, composée de six peintures murales récentes, est inaugurée le 15 novembre dans le hall principal de la Tour de la Bourse de Montréal.[44]

1995

Author :Etchevery, Robert   Date : 12/09/1995
Author :Etchevery, Robert
Date : 12/09/1995

Plusieurs de ses peintures de la période automatiste de la collection du Musée des beaux-arts du Canada font partie de l’exposition itinérante Prélude à l’automatisme, [45] organisée par le musée national canadien. Trois de ses peintures des années cinquante et soixante figurent dans le nouvel accrochage des salles d’art contemporain canadien de ce musée.

Le 4 février Barbeau retourne à Paris où il séjourne jusqu’à la fin avril. Il y amorce de nouvelles recherches en sculptures polychromes, inspirées de ses sculptures de 1984 et de ses peintures récentes. Il réalise une nouvelle sculpture polychrome en contreplaqué de bois peint, en continuité avec sa production picturale.

Le Musée du Québec expose une de ses encres de la suite Combustions originelles appartenant de la collection du Musée dans le cadre de l’exposition Contacts : petit format.[46] L’exposition, qui s’ouvre le 23 avril, se prolonge jusqu’au 13 octobre. Une petite encre de 1946 est reproduite dans le catalogue de l’exposition Jamais plus comme avant – Le Québec de 1945 à 1960, du Musée de la Civilisation à Québec[47] alors que Dauphinelle, un petit tableau de 1976 illustre la couverture de Québec État et société du politicologue Alain G. Gagnon.[48]

À la fin avril, Barbeau se rend à Cambridge à l’invitation de l’historienne d’art Maria Tippett et de son époux, l’historien Peter Clark. Cette compatriote, historienne de l’art réputée, enseigne dans un des collèges de la grande université britannique. Cette dernière lui propose d’organiser une exposition de ses œuvres récentes à la galerie d’art de Churchill College, auquel elle est rattachée à titre de membre du comité de la galerie. De retour à Montréal en mai, Barbeau reprend sa production en peinture en vue d’une exposition à la Galerie d’arts contemporains, du 12 septembre au 5 octobre.

Le Gouverneur général du Canada lui décerne l’Ordre du Canada avec le grade d’officier. À l’invitation du Gouvernement du Canada, il se rend à Ottawa en décembre pour la cérémonie de remise des médailles.[49]

1996

 Author :Bouchard, Claude
Author :Bouchard, Claude

À la mi-janvier, retourne à Paris où il habite à la Cité Universitaire. Il y travaille tout l’hiver dans un petit atelier appartenant à la Fondation internationale. En avril, il est l’invité des Amis de la Grande Vigne, à Dinan.[50] Inspiré par la beauté et la tranquillité du lieu, il y produit six peintures et une sculpture d’assemblage polychrome. Après un bref séjour chez une amie, Nicole Chauvel, à Millemont, il revient au Québec en mai.

En mai, le Centre d’exposition du Vieux Palais à Saint-Jérôme expose la photographie de Liberté, Liberté chérie dans le cadre de l’exposition Art public/modèles réduits. Au cours de l’été 1996, il partage son temps entre Montréal et Pointe au Pic. Préoccupé par la précarité de sa situation et gagné par le climat d’insécurité et de morosité qui prévalent à Montréal, il ne produit qu’une sculpture de grand format au cours de l’été.

Le 21 août, le ministère de la Culture de France accorde à Barbeau un atelier permanent avec logement, à Bagnolet.[51] Il vend sa résidence de la rue Amherst pour s’installer au début d’octobre dans cette ville de la proche banlieue parisienne. Il consacre l’automne à l’aménagement de son nouveau logement.

1997

Author :Lavalette, Philippe   Date : 05/06/1997
Author :Lavalette, Philippe
Date : 05/06/1997

Il complète l’aménagement de son nouvel atelier. À la mi-mars, sa fille Manon lui rend visite en vue de la préparation de son film Les enfants de « Refus Global ».[52] À la fin mai, elle est de retour à Paris pour le tournage du film avec une équipe de l’ONF.[53]Barbeau participe intensivement au tournage et il peint un tableau de très grand format devant la caméra. De retour au Québec à la fin juin, il passe l’été à Pointe au Pic et peint à Saint-Irénée. De passage dans la région, l’historien d’art François-Marc Gagnon et son épouse Pina visitent son atelier. Durant l’été, le Musée du Mont Saint-Hilaire expose quatre de ses œuvres dans le cadre de l’exposition Les Automatistes et le Mont Saint-Hilaire.[54] À la mi-juillet, Barbeau visite l’exposition en compagnie son épouse, de Carolle Gagnon et de son compagnon Dick Shell.

En septembre, il participe à titre d’invité d’honneur à l’exposition Itinéraire 97 à Levallois-Perret dont le Québec est l‘invité.[55] En octobre, il prononce à titre d’invité d’honneur le discours inaugural de l’exposition anniversaire de l’atelier de la Vignette, à Dinan.[56] À la suite d’un excès de travail et inquiet de son avenir, Barbeau sombre à nouveau dans une dépression profonde et il est hospitalisé à l’Hôpital Laënnec le 23 décembre, séjour qui se prolonge jusqu’au 3 mars 1998.

1998

Opening for Marcel Barbeau and Philippe Scrives twin exhibitions organised by Tour Université François Rabelais cultural Services within the framework of Mois du Québec. From left to right: Françoise Scrive, the sculptor Philippe Scrive et Ninon Gauthier, représenting Marcel Barbeau. We are grateful to the Université François Rabelais cultural services to have provided us with this photography, authorizing its reproduction. © ADAGP-Paris pour Marcel Barbeau (paintings).
Opening for Marcel Barbeau and Philippe Scrives twin exhibitions organised by Tour Université François Rabelais cultural Services within the framework of Mois du Québec. From left to right: Françoise Scrive, the sculptor Philippe Scrive et Ninon Gauthier, représenting Marcel Barbeau. We are grateful to the Université François Rabelais cultural services to have provided us with this photography, authorizing its reproduction. © ADAGP-Paris pour Marcel Barbeau (paintings).

En février, le Service culturel de l’Université François-Rabelais de Tours présente une exposition de ses peintures, de ses collages et de ses sculptures récentes à la Galerie Mathurin dans le cadre de Journées québécoises.[57] Lancé au Festival des Films sur l’art de Montréal en février, le film de sa fille Manon Barbeau provoque une importante controverse dans les médias.[58] 

À la fin février, Barbeau recouvre la santé. Au cours de ses dernières semaines d’hospitalisation, il produit une cinquantaine de collages en se servant de papier de couleur et de coupures de magazine.[59] L’un d’entre eux, L’homme est imprévisible, lui sert de maquette pour l’estampe du livre d’art que le Musée du Mont Saint-Hilaire publie à l’occasion de l’exposition du cinquantième anniversaire du manifeste automatiste, Éternel présent : 50 ans après « Refus global » [60] À sa sortie de l’hôpital, au début mars, Barbeau rédige un texte d’accompagnement pour le livre d’art publié à l’occasion de cette exposition.[61] Il produit un grand tableau dans lequel, il introduit des éléments de collage, utilisant des affiches de cinéma qu’il déchire et découpe. Insatisfait, il le détruit aussitôt. Projetant de produire une œuvre d’une longueur de cinq mètres pour l’exposition du Musée du Mont Saint-Hilaire, il loue pour un mois, par l’intermédiaire de son voisin, le peintre algérien Djeffar Bestani, l’atelier Corlin, situé rue Émile-Dubois dans le treizième arrondissement.[62] Il utilise l’un de ses derniers collages comme étude préliminaire de ce grand tableau. Il y intègre à nouveau des éléments de collage sous forme de

textes. À cette fin, il sélectionne des extraits de Refus global, qu’il fait agrandir et photocomposer dans un atelier de graphisme du quartier. À la fin mars, son nom est retenu pour la première fois pour un concours d’intégration de l’art à l’architecture du gouvernement québécois.[63] Malgré une santé encore vacillante, il fait un saut à Québec, pour y rencontrer l’architecte. À son retour en France, il

Marcel Barbeau completing his painting "Invitation au voyage" (1998). hoto Ninon Cauthier. © Ninon Cauthier (photo); © ADAGP-Paris pour Marcel Barbeau (peinture),
Marcel Barbeau completing his painting “Invitation au voyage” (1998). hoto Ninon Cauthier. © Ninon Cauthier (photo); © ADAGP-Paris pour Marcel Barbeau (peinture),

complète le tableau de l’exposition Éternel présent  et il produit six études en vue de sa participation à la finale du concours québécois. Le projet d’une grande murale sur toile de lin, qu’il présentera le 14 mai à Québec, ne sera pas retenu par le jury qui lui préférera une murale de granit, essentiellement décorative.

Parallèlement à ces activités intenses de création, il réalise un entretien avec son épouse Ninon Gauthier à propos de sa participation au mouvement automatiste pour le numéro spécial de la revue l’Action nationale, consacré au manifeste Refus global.[64] Avant son départ pour le Québec, où il prévoit passer l’été, il accorde une entrevue au journaliste Michel Arsenault pour le magazine l’Actualité[65] et une autre, à Jean Barbe, de passage à Paris pour enregistrer l’émission spéciale des Beaux dimanches, « Refus global et la quête de la liberté » dont la diffusion sur les ondes de Radio Canada est prévue pour le 9 août suivant. À l’occasion du cinquantenaire du manifeste, plusieurs expositions réunissent des œuvres de ses signataires. Ainsi, deux de ses œuvres figurent dans l’exposition Borduas et l’épopée automatiste, [66] au Musée d’art contemporain de Montréal. On peut également voir ses œuvres à l’exposition d’œuvres abstraites des collections permanentes du Musée des beaux-arts du Canada, de la Galerie Leonard et Bina Ellen Gallery à l’Université Concordia et du Musée des beaux-arts de Montréal. Une de ses peintures de 1976, Cap à l’aigle, figure également dans l’exposition didactique, Rêver en couleur, organisée par le Service de l’éducation du Musée des beaux-arts de Montréal.[67] Un cédérom reproduisant Cap à l’aigle est produit à cette occasion. À son

 Author :Coulombe, Marie-Christine
Author :Coulombe, Marie-Christine

retour à Montréal, Barbeau supervise la production de son estampe incluse dans le livre d’art Éternel présent. Il assiste au vernissage de l’exposition au Musée de Saint-Hilaire.[68]

Il visionne le film Les enfants de « Refus global » de sa fille Manon et il la revoit fréquemment au cours de l’été.[69] Ce long séjour est aussi une occasion de retrouvailles avec des amis. Il loue un atelier, rue Saint-Laurent où il travaille quotidiennement durant tout l’été.

Le directeur et le conservateur du Musée du Bas Saint-Laurent (Rivière du Loup) et la conservatrice du Domaine Cataraqui (Québec) lui rendent visite en vue de l’organisation d’expositions au cours de l’été 1999. Ces rencontres chaleureuses et une activité professionnelle modérée favorisent son retour à la santé. En juillet et en août, il fait de cours séjours à Pointe au Pic (Charlevoix), dans la famille de son épouse. En août, son tableau Le tumulte à la mâchoire crispée (1946) est reproduit dans la série de timbres commémoratifs du Refus global que publie la Société des Postes du Canada.[70] À cette occasion, le Musée canadien de la Poste organise une exposition itinérante des œuvres reproduites sur les timbres qui est inaugurée au Musée des civilisations à Ottawa, le 7 août.

[71] 

Cette exposition est par la suite présentée à Canada House, à Londres, le 18 septembre, puis au Centre culturel canadien, à Paris, le 24 septembre, et plus tard au cours de l’automne, à l’Ambassade du Canada, à Washington. Barbeau est présent aux vernissages de cette exposition à Ottawa, à Londres et à Paris. Le 29 septembre, il participe avec Madeleine Arbour, Pierre Gauvreau et Françoise

  Author :Polanski, Margaux
Author :Polanski, Margaux

Sullivan, à une table ronde réunissant des signataires de Refus global au Musée des beaux-arts du Canada.[72]

 Il se rend ensuite à New York pour récupérer quinze tableaux conservés dans un entrepôt par son ancien marchand, Bruno Palmer-Poroner depuis la fin des années soixante.[73] De retour à Paris, il assiste au vernissage de l’exposition sur Les Automatistes et « Refus global » au Centre culturel canadien à Paris.[74] Il participe aussi à une table ronde présentée dans le cadre du colloque Les automatistes à Paris. Fernand Leduc, Thérèse et Jeanne Renaud participent également à cette rencontre.[75]

Du 31 octobre au 15 novembre, le comité des arts de Churchill College Art Gallery de l’université de Cambridge présente une exposition de peintures, de sculptures et de collages récents de Barbeau. On publie une affiche, une estampe et un catalogue, Marcel BarbeauMastering the Accidental à cette occasion.[76] La préface est signée par une jeune historienne de l’art britannique, Linda Goddard et la chronologie, par son épouse, l’historienne de l’art Ninon Gauthier. L’artiste se rend en Angleterre pour le vernissage. Plusieurs personnalités de l’Ambassade du Canada, du Consulat de France et de la Délégation générale du Québec, le sculpteur britannique Sir Anthony Caro ainsi que quelques amis français de l’artiste se joignent aux professeurs et aux étudiants de Cambridge pour le vernissage.[77] Durant son séjour Barbeau et son épouse participent à une rencontre avec des étudiants et ils donnent une causerie au Cambridge Arts Club. L’exposition est également présentée à Loughborough University School of Art and Design, dans le Leicestershire en Angleterre du 20 novembre au 11 décembre.[78] En plus de ces nombreuses activités, Barbeau peint quatre nouveaux tableaux, dans lesquels il s’inspire de la composition de ses collages de l’hiver précédent.

Marcel Barbeau, Ninon Gauthier and the British sculptor Sir Anthony Caro at "Marcel Barbeau's exhibition opening,"Mastering the accidental", at Churchill College Gallery, University of Cambridge, october 30 1998. Photo Marie-Hélène Camus. Reproduction kindkly authorized by the photographer. © Marie-Hélène Camus.
Marcel Barbeau, Ninon Gauthier and the British sculptor Sir Anthony Caro at “Marcel Barbeau’s exhibition opening,”Mastering the accidental”, at Churchill College Gallery, University of Cambridge, october 30 1998. Photo Marie-Hélène Camus. Reproduction kindkly authorized by the photographer. © Marie-Hélène Camus.
Author :Inconnu   Date : 21/10/1998
Author :Inconnu
Date : 21/10/1998

1999

Author :Faber, Richard
Author :Faber, Richard

Il passe la Noël chez Nicole Chauvel, dans les Yvelines avant de reprendre son travail de création. En mai, il organise une performance interdisciplinaire avec la troupe de danse Praxis que dirige la chorégraphe Anna Mortlay avec l’appui financier du Centre culturel canadien. À l’invitation de Marcel Barbeau, la cantatrice québécoise Pauline Vaillancourt, dont le peintre suit la carrière depuis le milieu des années soixante-dix, accepte de se joindre au groupe. L’évènement a lieu le 3 juin à Paris, dans le dix-neuvième arrondissement, au bassin de la Villette, devant le 10 Quai de Seine.[79]La cinéaste Manon Barbeau, tourne l’évènement et quelques scènes complémentaires en vue de la réalisation d’un portrait cinématographique de son père.

À la mi-juin, Marcel Barbeau se rend au Québec pour assister au vernissage de l’exposition Marcel Barbeau : le fleuve en escales, au Musée du Bas-Saint-Laurent à Rivière-du-Loup.[80]Après de brèves vacances à Pointe-au-Pic, il est de retour à Montréal. Il sous-loue l’atelier 916 de l’édifice Alexander, situé au 460 de la rue Sainte-Catherine Ouest, où il peint tout l’été. En août, Manon Barbeau reprend le tournage des dernières images de son film sur son père, tournage qui se poursuit jusqu’en octobre. À cette occasion, Barbeau organise un évènement interdisciplinaire autour de la sculpture Liberté, Liberté chérie (Marina de Lachine), avec la danseuse et chorégraphe Jocelyne Montpetit.[81]

Author :Chabot Benoit 1999
Author :Chabot Benoit 1999

Le tournage se poursuit à Québec, durant l’accrochage et le vernissage de l’exposition rétrospective,Marcel Barbeau, en filigraneau Domaine Cataraqui.[82]Barbeau participe à la création d’une chorégraphie avec les danseurs Danica Dutil et Patrick Martin. La performance est présentée à l’occasion du vernissage le 19 septembre de Sillery.[83] À cette occasion, il invite aussi le clarinettiste Jean-Guy Boisvert à donner des extraits d’Arlequin de Karlheinz Stockhausen, un compositeur dont la musique a joué un rôle de premier plan dans son évolution.[84] Le 25 septembre, Barbeau participe aux Journées de la Culture au Musée du Bas-Saint-Laurent.[85]

Il prolonge au Domaine Forget de Saint-Irénée sa session de production estivale en vue de son exposition de peintures de grand format, prévue à la Galerie Montcalm de la Maison du Citoyen de Hull en mai 2000, ce qui donne lieu à un autre tournage.[86]. À Montréal, son tableau Rétine virevoltante figure dans l’exposition Les Galerie  Denyse Delrue (1957-1984) à la Maison de la culture Frontenac qui présente également l’exposition du Musée-de-Rivière-du-Loup en décembre. À son retour à Bagnolet à la fin octobre, il produit deux nouvelles peintures de grand format pour cette exposition, L’été de la longue clarté et Tourbillon sonore pour la suite des temps, qu’il termine le premier janvier 2000.

Notes

Ce document est tiré de la thèse de doctorat de Ninon Gauthier, « Échos et métamorphoses dans l’œuvre de Marcel Barbeau Catalogue des peintures (1945 – 1971) et catalogue des sculptures (1945 – 2000), préparée sous la direction du Professeur Serge Lemoine et soutenue à l’Université Paris IV – Sorbonne le 9 mars 2004.

[1] Cf. note 347.

[2] Catalogue Sculpture Séduction « 90 : le rayonnement d’un art dans les jardins municipaux de la Communauté urbaine de Montréal, Conseil de la sculpture du Québec, Montréal, 1990 ; archives personnelles de l’artiste, fonds d’archives photographiques, dossier Évènements et expositions, photographies du dévoilement de cette sculpture par Robert Etchevery.

Les portes du regard » est dévoilé en mai dans le cadre d’une cérémonie officielle . Barbeau assiste également en juin à Ville Saint-Laurentavec le laplaupart des autres sculpteurs participants au lancement officiel de l’événement Sculpture Séduction et du nouveau parcours de sculptures le long des pistes cyclables montréalaise, résultant de cette initiative du Conseil de la sculpture du Québec.

[3] Dépliant Voir, Symposium de le Jeune Peinture au Canada, Baie-Saint-Paul, été 1990.

[4] D’art et d’acier, Via Rail, Montréal, 1990. Deux exemplaires de ce catalogue, appartenant à Marcel Barbeau et à Ninon Gauthier signé par la plupart des artistes sélectionnés.

[5] Reportage photographique du lancement au MBAM par Robert Etchevery, archives personnelles de l’artiste, fonds d’archives photographiques, dossier Expositions et évènements 1990-1995.

[6] Reportage photographique ( diapositives) du lancement à la Galerie Michel-Ange par un photographe anonyme, archives personnelles de l’artiste, fonds d’archives photographiques, dossier Expositions et évènements.

[7] Archives personnelles de l’artiste, dossier de presse, cartons d’invitation pour ces expositions.

[8] BURNETT, David, Les Automatistes, The Drabinski Gallery, Toronto, octobre 1990.

[9] Archives personnelles de l’artiste, dossier de presse, carton d’invitation.

[10]       COLLINS, Curtis, J. et GEDEN, Dennis, Les Automatistes : toile et papier, W.K.P. Kennedy Gallery, North Bay, Octobre 1990, p. 3, o. rep.

[11]       PAKOWSKI, Sandra, Robert Ayre: the critic and the collection, Concordia Art Gallery, Concordia University, Montréal, 1992. 59 p.; p. 5; o. rep. n/b, p. 47.

[12]       COHEN, Henri, ouvrage collectif sous la direction de, L’agression sexuelle, Collection Étude du comportement, Éditions du Méridien, Montréal, 1991.

[13]       Archives personnelles de l’artiste, dossier Galerie Donguy, dossier de presse, cartons d’invitation et communiqué de presse et fonds d’archives photographiques, dossier Expositions et autres évènements, reportage photographique par Yvette Froment.

[14]       Fonds d’archives Marcel Barbeau, Service des archives et de gestion des documents, UQÀM, Université McGill et General Electric.

[15]       25 ans du Conseil, 25 ans de peinture, Conseil de la peinture, Maison de la culture Côte-des-Neiges et Notre-Dame-de-Grâce, Montréal, 1991; o. rep.

[16]       Archives personnelles de l’artiste, dossier de presse et carton d’invitation à cette exposition.

[17]       Cf. note 381.

[18]       ELLENWOOD, Ray, Egregore: The Montreal Automatist Movement, Exile Editions, Toronto, 1992; o. rep. Traduction en français, 2003.

[19]       Archives personnelles de l’artiste, fonds d’archives photographiques, dossierPhotographies d’atelier, reportage photographique sur la production de la sculpture en usine, par Robert Etchevery.

[20]       Archives personnelles de l’artiste, dossier Université Bishop et fonds d’archives photographiques, dossier Expositions et autres évènements, vues de l’exposition (diapositives) par un photographe de l’université.

[21]       Art Gallery, Stratford, Ontario, archives des expositions et Stratfort Beacon Herald, Stratford , Ontario, 11 janvier 1992. o. rep.

[22]       Carton d’invitation à cette exposition, dossier de presse, archives personnelles de l’artiste.

[23]       SAINT-PIERRE, Gaston et MARTIN, Michel avec une postface de LAMARCHE, Lise, La sculpture au Québec : naissance et persistance  1946-1961, Musée du Québec, Québec, 1992.

[24]       Archives personnelles de l’artiste, fonds d’archives photographiques, dossier Expositions et autres évènements, reportage photographique sur le vernissage par Yvette Froment.

[25]       Archives personnelles de l’artiste, fonds d’archives photographiques, dossier sculpture.

[26]       Cf. note 390.

[27]       Cf. note 390.

[28]       BELISLE, Sandra, GAGNON, Paulette, GRANT, Sandra Marchand et Landry, Pierre, Tableau inaugural, — La Collection, Musée d’art contemporain de Montréal, Montréal, 1992, 592 p. p. 75, 75, 112,113, 504, 520 et 521, o. rep. p. 75 et 112.

[29]       DAIGNAULT, Gilles et GAGNON, François-Marc, Montréal : 1942-1992 : l’anarchie resplendissante de la peinture, Galerie UQÀM, Université du Québec à Montréal, 1992. O. rep.

[30]       Reportage photographique par Robert Etchevery, dossier Expositions et évènements 1990-1995, fonds d’archives photographiques, archives personnelles de l’artiste.

[31]       LECLERC, Denyse, La crise de l’abstraction au Canada : les années cinquante, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa, 1992 et Archives personnelles de l’artiste, fonds d’archives photographiques, carton d’invitation.

[32]       PAKOWSKI, Sandra, Achieving the Modern : Canadian Abstract Painting and Design in the 1950’s, Winnipeg Art Gallery, 1993. 96 p.; o. rep. p. 19.

[33]       TOUPIN, Claude, Une ville, une collection, Musée de Lachine, Lachine, 1993. Dépliant-catalogue.

[34]       Présent Laurentides, Centre d’exposition du Vieux-Palais, Saint-Jérôme, 1992. Portefeuille, 49 f. o. rep. ISBN 2980105570.

[35]       BRUNET-WEINMANN, Monique (préface), Montréal 1955-1070 Années d’affirmation — La collection Maurice Forget, La galerie d’art du collège Édouard-Montpetit,  Longueuil, janvier 1993 ; o. rep. p. 2.

[36]       Archives personnelles de l’artiste, dossier de presse, carton d’invitation.

[37]       Cf. note 401.

[38]       BARBEAU, Marcel, « Réflexion sur ma démarche actuelle », in Écrits et témoignages — 24 peintres, Éditions Fini-Infini, Montréal, 1994. p. 23-28; o. rep. p. 24.

[39]       DELLOYE, Charles, « Marcel Barbeau — Rétrospection et anticipation », préface,Marcel Barbeau, dépliant-catalogue d’exposition, Galerie Donguy et Cercle d’art, Paris, avril 1994.

[40]       BELISLE, Josée, La Collection Lavalin  Le partage d’une vision, Musée d’art contemporain de Montréal, Montréal, 1994. 280 p.; p. 25, 228 et 229. o. rep. p. 125

[41]       Deuxièmes Jeux de la Francophonie — Francophonie 94 — Sport et Culture, Ministère de la Culture et de la Francophonie, Paris, 1994.

[42]       GAUTHIER, Ninon, Of Color and Light and Drawing Allusions, CECA-Century Gallery, Montréal, 1994. Oeuv. ill. et reportage photographique d’Yvette Froment, dossierExpositions et évènements, fonds d’archives photographiques, archives personnelles de l’artiste.

[43]       Cf., note 331.

[44]       Archives personnelles de l’artiste, fonds d’archives photographiques, reportage photographique sur le vernissage par Robert Etchevery et DUSSAULT, Anne, Marcel Barbeau, Visio  5, diffusée sur TV 5, 25 juillet 1994 et sur TV 5 Europe la semaine suivante. Archives de Coscient, Montréal.

[45]       LECLERC, Denyse, Prélude à l’automatisme, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa, 1994.

[46]       Musée du Québec, Service des archives, archives des expositions.

[47]       KONINCK, de Marie-Charlotte, Jamais plus comme avant : le Québec de 1945 à 1960, Musée de la civilisation, Québec et Fides, Montréal, deuxième trimestre 1995. 183 p. O. rep.

[48]       GAGNON, Alain-G., Québec État et société, Éditions Québec Amérique, Montréal,1995.

[49]       Archives personnelles de l’artiste, fonds d’archives photographiques, photographie de la cérémonie par Michel Roy.

[50]       Archives personnelles de l’artiste, dossier Fondation de la Grande Vigne et fonds d’archives photographiques, photographies d’une sculpture devant l’atelier de La Vignette.

[51]       Archives personnelles de l’artiste, dossier Logement, Délégation des arts plastiques et premières séquences du film, Manon Barbeau, Barbeau Libre comme l’art, Coproduction InformAction et ONF, Montréal, 2002.

[52]       BARBEAU, Manon, Les enfants de « Refus global », Office National du Film du Canada, Montréal. 1998. 50 minutes.

[53]       Archives personnelles de l’artiste, d’archives photographiques, photographie du tournage à Mareuil-sur-l’Ourq.

[54]       GAGNON, François-Marc et LAPOINTE, Gilles, Les Automatistes et le Mont-Saint-Hilaire, Musée d’art du Mont Saint-Hilaire, printemps et été 1997.

[55]       Itinéraire 97, Ville de Levallois-Perret, septembre 1997; o. rep.

[56]       Archives personnelles de l’artiste, dossier Fondation de la Grande Vigne et dossier de presse, carton d’invitation.

[57]       Archives personnelles de l’artiste, d’archives photographiques, reportage photographique sur le vernissage par les Services culturels de l’Université François Rabelais, Tours.

[58]       Dossier Cinquantenaire du ¨Refus global, 1998, Médiathèque, MACM.

[59]       Archives personnelles de l’artiste, d’archives photographiques, dossier Photographies d’atelier, photographies d’installation des collages produit s à l’hôpital Laënnec (mars 1998).

[60]       Éternel présent, Musée d’art du Mont-Saint-Hilaire, Mont-Saint-Hilaire, 1998.

[61]       BARBEAU, Marcel, « Témoignage sur Refus global », in Éternel présent, op cit note 425.

[62]       Photographies d’atelier par Ninon Gauthier à l’atelier Corlin, fonds d’archives photographiques, archives personnelles de l’artiste.

[63]       Dossier Art public, Québec., archives personnelles de l’artiste.

[64]       BARBEAU, Marcel, entretien avec GAUTHIER, Ninon, « À propos du Refus global », Refus global 1948 — Refus total 1998L’action nationale, vol LXXXVIII, No 7, septembre 1998.

[65]       ARSENAULT, Michel, « Vol au-dessus d’un nid de Barbeau », L’Actualité, vol 23, no 12, Montréal, août 1998, p. 64 , 65, 68 et 70.

[66]       Borduas et l’épopée automatiste, Musée d’art contemporain de Montréal, Montréal,  juin-septembre 1998.

[67]       Rêver en couleurs, Musée des beaux-arts de Montréal, Montréal, juin 1998-mai 1999. CD-rom; cf. note 63, carton d’invitation; Rêver en couleurs : sélection d’œuvres de la collection du Musée des Beaux-Arts de Montréal, Montréal, 1998.

[68]       Archives personnelles de l’artiste, d’archives photographiques, dossier Expositions et évènements.

[69]       Archives personnelles de l’artiste, fonds d’archives photographiques, dossier Photographies de famille et d’amis.

[70]       Collection Canada  La collection des timbres du Canada 1998,  Société canadienne des postes, Ottawa, 1998. p. 16-19.

[71]       Reportage photographique sur cet évènement par Fernand Leclair, fonds d’archives photographiques, archives personnelles de l’artiste.

[72]       Archives personnelles de l’artiste, fonds d’archives photographiques, photographie de Margaux Polanski et archives du MBAC, enregistrement sonore de cette rencontre par le Service Éducatif du MBAC.

[73]       Dossier Photographies de famille et d’amis, photographies de Pierre Huot, septembre 1998, fonds d’archives photographiques, archives personnelles de l’artiste.

[74]       GAGNON, François-Marc et VIAU, René, « Refus global » (1948) Le manifeste du mouvement automatiste, Centre Culturel Canadien à, Ambassade du Canada, Paris, 1998.

[75]       GAUVIN, Lise, (ouvrage collectif sous la direction de), Les Automatistes et Paris :Actes d’un colloque au Centre culturel canadien à Paris, Éditions des 400 coups, Montréal, décembre 1999.

[76]       GODDARD, Linda, GAUTHIER, Ninon et TIPPETT, Maria, Marcel Barbeau : Mastering the Accidental, Churchill College, University of Cambridge, Cambridge, octobre-novembre 1998.

[77]       Reportage photographique sur le vernissage par Marie-Hélène Camus, fonds d’archives photographiques, archives personnelles de l’artiste.

[78]       Reportage photographique sur le vernissage par Ninon Gauthier, fonds d’archives photographiques, archives personnelles de l’artiste.

[79]       Archives personnelles de l’artiste, fonds d’archives audio-visuelles de l’artiste copie de travail  de la vidéo de la performance du même titre avec Marcel Barbeau, Pauline Vaillancourt et la compagnie Praxis sur une chorégraphie d’Anna Mortlay : BARBEAU, Manon (réalisatrice) et LAVALETTE, Philippe, (directeur de la photographie) Diamant passerelle. Aussi, reportage photographique du Dr Nathalie Guépratte, fonds d’archives photographiques, archives personnelles de l’artiste.

[80]       Catalogue : DAVIS, Anne, GAGNON, François-Marc et GAUTHIER, Ninon, Marcel Barbeau, le fleuve en escales 1953-1990, Musée du Bas-Saint-Laurent, Rivière-du-Loup, Novembre 1999, catalogue. 80 pages; ill : Reportages photographiques d’Yvette Froment et de Jacques Bélanger, fonds d’archives photographiques, archives personnelles de l’artiste. Séquences du film Barbeau libre comme l’art, op. cit.

[81]       Copie de travail de la vidéo sur la performance de Jocelyne Montpetit en relation avec la sculpture du même titre de Marcel Barbeau. Lachine, 1999 : BARBEAU, Manon, (réalisatrice), Liberté liberté chérie, fonds d’archives audio-visuelles, archives personnelles de l’artiste.

[82]       GAUTHIER, Ninon, préface de COUILLARD, Lucie, Marcel Barbeau en filigrane 1945-1999, Domaine Cataraqui, automne 1999. catalogue, 8 pages, ill.;– Séquences de Barbeau libre comme l’art :.BARBEAU, Manon, Barbeau Libre comme l’art, ONF/ InformAction Film, Montréal, 2000. 49 minutes ;–Reportages photographiques d’Yvette Froment, du personnel du Domaine Cataraqui et de Johanne Bergeron, fonds d’archives photographiques, archives personnelles de l’artiste.

[83]       BARBEAU, Manon, Lignes et couleurs, Québec, 1999. Copie de travail de la vidéo sur performance de Danica Dutil et Patrick Martin sur une chorégraphie de Marcel Barbeau et Danica Dutil, Domaine Cataraqui, Québec, 1999, fonds d’archives audio-visuelles, archives personnelles de l’artiste.

[84]       Cf. Annexe B, ¨Chronologie¨, page 34.

[85]       Séquences de Barbeau libre comme l’art, op. cit.

[86]       Séquences de Barbeau libre comme l’art, op. cit.

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