1980

Author :Goodwin, Barry   Date : 01/04/1980
Author :Goodwin, Barry
Date : 01/04/1980

En février, à la suite d’une visite à son atelier de la rue Amherst à Montréal, Carolle Gagnon développe avec Ninon Gauthier un projet de monographie sur son œuvre. Du 3 au 17 avril, la Galerie Dresdnere présente une exposition Barbeau.Plusieurs collections publiques et corporatives ontariennes et albertaines acquièrent ses œuvres. Trois de ses peintures font partie de l’exposition itinérante The Contemporary Arts Society,organisée par The Edmonton Art Gallery.[1]

En juillet, il est invité à rencontrer à nouveau les stagiaires et étudiants de Québec-été-danse.[2]Au cours de cette rencontre, il réalise une dernière performance avec les jeunes danseuses et chorégraphes. Les deux dessins de cette performance sont perdus par les collaborateurs de Jacqueline Lemieux, qui décède au cours de l’été. Fin juillet et début août, il expose ses peintures récentes à la Galerie d’art du Domaine Forget de Saint-Irénée dans le cadre du festival musical annuel.[3] En novembre, l’Art Gallery of Windsor inclut une de ses œuvres récentes dans l’exposition Art for All.[4]

1981

Author Vèzina, Paul 1982
Author :Vèzina, Paul Date : 01/07/1982

Il expose à la Galerie Pierre Bernard, à Hull du 15 au 30 mars. Suit une exposition à la Galerie Gilles Corbeil de Montréal du 28 mars au 14 avril.[5]

En mai, il présente un mémoire au Comité d’étude sur la politique culturelle fédérale lors de son passage à Montréal.[6] Il y dénonce la manipulation des jurys, le favoritisme et la soumission de ces derniers à la mode artistique.

Il travaille tout l’été à son atelier de Saint-Irénée. Il modifie sa palette et introduit des couleurs tertiaires, dont des bruns qu’il compose par addition. Sur la recommandation de Simon Dresdnere, David Homel, qui est alors scénariste pour une série de télévision Visionsde TV Ontario, visite Barbeau à son atelier de Saint-Irénée.[7] L’avant-projet prévoit une entrevue de 15 minutes avec Barbeau et le scénariste vient en repérage pour examiner la possibilité de faire le tournage dans Charlevoix.

À son retour à Montréal, Barbeau réalise un grand triptyque en tons plats strictement délimités, Noah Noah, une œuvre qui annonce son évolution de 1987. Il la présente dans son exposition à la Galerie Dresdnere du 10 au 24 octobre.[8] Il se rend à Toronto pour le vernissage. Du 25 octobre au 14 novembre, il expose à la Galerie Sherbrooke, dans la ville de Sherbrooke.[9]

1982

 Author :Gauthier Ninon   Date : 01/07/1982
Author :Gauthier Ninon
Date : 01/07/1982

Une nouvelle crise économique sévit au Canada. Barbeau connaît à nouveau de sérieuses difficultés financières. Pour tenter d’y remédier, il multiplie les activités de diffusion de son œuvre. Du 4 au 25 avril, il expose au Centre d’exposition Drummond du Centre d’art de Drummondville sa production des cinq dernières années.[10] Un petit catalogue est publié à cette occasion.[11] Il participe à la foire d’œuvres d’art Art Expo qui se tient au Coliseum de New York du 22-26.[12] En avril, il se rend à New York où il présente une vingtaine de peintures dans le cadre de New York Art Fair.Fin avril, la Galerie Pierre Bernard inclut quelques-unes de ses œuvres dans une exposition de groupe. En mai, la directrice de la Galerie la Folie des arts visite son atelier et lui achète un tableau qu’elle inclut dans la première exposition de sa galerie. À l’instigation de Louise Asselin, on le retrouve à la fin juin, à la Galerie La belle époque. Par la suite, son propriétaire Stanley Borenstein, lui prendra occasionnellement quelques tableaux en consignation avant d’amorcer une relation plus suivie. Madeleine Arbour renoue avec lui et visite son atelier avec quelques clients.

Il se rend à Saint-Irénée dès le début juin et il y peint tout l’été. Sa fille Manon, qui vient d’avoir un second enfant, Manuel, passe ses vacances d’été dans la région avec sa famille. Ninon les installe dans le village voisin, chez sa mère Fleurette Gauthier, partie en voyage en Europe pour un mois.

 

Son nom est inclus dans plusieurs dictionnaires biographiques : Who’s Who in CanadaWho’s Who in American Art et le dictionnaire Larousse de la Peinture, sous la rubrique « Automatisme ».[13] Au cours de l’été, le Confederation Centre Art Gallery and Museum de Charlottetown dans l’Île du Prince-Édouard inclut un de ses dessins dans l’exposition The Essential Line.[14] 

Author :Etchevery, Robert   Date : 12/01/1981
Author :Etchevery, Robert
Date : 12/01/1981

À la suite de sa participation à la foire de New York, Barbeau expose à la ISOA Gallery, une galerie privée de Greenwich au Connecticut. À cette occasion, il se rend dans le Connecticut pour y livrer les peintures exposées.

En septembre, Louis-Philippe Peides, qui ouvre une nouvelle galerie, la Galerie Cultart, l’invite à exposer. Mis en confiance par la présence de Denyse Delrue, qui agit comme conseillère artistique de la galerie, Barbeau accepte de participer à l’exposition d’ouverture à la fin septembre.[15] Puis, il y tient une exposition solo du 13 octobre au 15 novembre. En octobre, la Galerie Dresdnere de Toronto, lui renvoie tous ses tableaux à l’occasion d’un déménagement, mettant ainsi fin à leurs relations d’affaires.[16] Du 17 octobre au 7 novembre, Barbeau expose à la galerie d’art du Centre culturel l’Imagier à Aylmer, en banlieue d’Ottawa.[17] Fin novembre, un collectionneur met en vente plusieurs de ses œuvres à la Galerie Kastel de Montréal. Du 1er décembre au 15 janvier, la Galerie Cultart expose quelques-unes de ses peintures de très petit format, dans le cadre de l’exposition Petit format. En novembre, TV Ontario réalise à Montréal, un vidéo sur son œuvre dans le cadre de sa série « Visions ».[18] Le tournage a lieu à l’atelier de la rue Amherst et dans un café de la rue Saint-Denis. Le lancement est prévu pour l’automne suivant. En décembre, Madeleine Arbour organise dans son studio de décoration de la rue Saint-Paul une brève exposition privée de ses œuvres récentes.[19] Les ventes, qu’il réalise à cette occasion, compensent alors quelque peu ses déboires des autres expositions de l’année.

1983

 Author :Etchevery, Robert   Date : 17/03/1983
Author :Etchevery, Robert
Date : 17/03/1983

En janvier, Madeleine Arbour l’invite à présenter des peintures de grand format dans le stand qui lui est consacré au Salon de l’habitation de Montréal.[20] Il lui propose Noah Noah. Elle lui préfère les tableaux de l’année précédente qui conviennent mieux à son projet. Inquiet, déjà malade, Barbeau reprend alors son triptyque dans l’esprit des peintures de l’été 1981. Insatisfait du résultat, exténué par le travail et anxieux devant un avenir précaire, il sombre dans une dépression profonde qui se prolonge jusqu’en janvier 1984.[21] Il est hospitalisé pendant plusieurs mois au pavillon Allan Memorial de l’Hôpital Royal Victoria, au cours de l’hiver et de l’automne. Il passe l’été à Saint-Irénée où la maladie l’empêche de poursuivre son œuvre.

La galerie d’art de l’Université Concordia inclut une de ses œuvres dans l’exposition itinérante L’Association des artistes non figuratifs de Montréal, présentée à Montréal du 14 septembre au 15 octobre.[22] Une de ses œuvres, Kitchenumbi, figure dans l’exposition du cinquantième anniversaire du Musée du Québec dans la ville de Québec.[23] Inaugurée le 2 novembre, l’exposition se prolonge jusqu’au 4 mars 1984. Le 5 octobre, la série Visions : Artists and the Creative Process fait l’objet d’un lancement à Toronto. La série est présentée au cours de l’automne et de l’hiver 1984 sur les ondes de TV Ontario, en Ontario, ainsi que par le réseau PBS, aux USA et dans les autres régions du Canada.

Sur la recommandation d’une amie, Michèle Lépine-Nantel, devenue la directrice artistique d’une nouvelle galerie montréalaise d’art contemporain, la Galerie Lallouz lui propose une collaboration et l’invite à participer à l’exposition d’ouverture, du 16 novembre au 6 décembre.[24] Il figure également dans l’exposition des fêtes de fin d’année de la galerie, du 8 décembre à la mi-janvier 1984. En décembre, il quitte l’hôpital Allan Memorial et amorce une longue convalescence.

1984

Author :Etchevery, Robert   Date : 15/11/1984
Author :Etchevery, Robert
Date : 15/11/1984

En janvier, Madeleine Arbour l’invite à présenter des peintures de grand format dans le stand qui lui est consacré au Salon de l’habitation de Montréal.[20] Il lui propose Noah Noah. Elle lui préfère les tableaux de l’année précédente qui conviennent mieux à son projet. Inquiet, déjà malade, Barbeau reprend alors son triptyque dans l’esprit des peintures de l’été 1981. Insatisfait du résultat, exténué par le travail et anxieux devant un avenir précaire, il sombre dans une dépression profonde qui se prolonge jusqu’en janvier 1984.[21] Il est hospitalisé pendant plusieurs mois au pavillon Allan Memorial de l’Hôpital Royal Victoria, au cours de l’hiver et de l’automne. Il passe l’été à Saint-Irénée où la maladie l’empêche de poursuivre son œuvre.

La galerie d’art de l’Université Concordia inclut une de ses œuvres dans l’exposition itinérante L’Association des artistes non figuratifs de Montréal, présentée à Montréal du 14 septembre au 15 octobre.[22] Une de ses œuvres, Kitchenumbi, figure dans l’exposition du cinquantième anniversaire du Musée du Québec dans la ville de Québec.[23] Inaugurée le 2 novembre, l’exposition se prolonge jusqu’au 4 mars 1984. Le 5 octobre, la série Visions : Artists and the Creative Process fait l’objet d’un lancement à Toronto. La série est présentée au cours de l’automne et de l’hiver 1984 sur les ondes de TV Ontario, en Ontario, ainsi que par le réseau PBS, aux USA et dans les autres régions du Canada.

Sur la recommandation d’une amie, Michèle Lépine-Nantel, devenue la directrice artistique d’une nouvelle galerie montréalaise d’art contemporain, la Galerie Lallouz lui propose une collaboration et l’invite à participer à l’exposition d’ouverture, du 16 novembre au 6 décembre.[24] Il figure également dans l’exposition des fêtes de fin d’année de la galerie, du 8 décembre à la mi-janvier 1984. En décembre, il quitte l’hôpital Allan Memorial et amorce une longue convalescence.

De retour à l’atelier en février, il reprend sa production en peinture. Insatisfait des conditions proposées par la Galerie Lallouz pour son exposition, il rompt ses relations avec elle. En juillet, Esperanza Schwartz, qui vient d’ouvrir une galerie d’art contemporain de stature internationale, visite son atelier. Elle accepte de le représenter à la Galerie Esperanza. Le directeur du Salon national des galeries d’art de Montréal choisit une de ses dernières œuvres pour figurer sur l’affiche de cette foire annuelle.

Il passe l’été à Sutton dans l’Estrie et entreprend de nouvelles recherches en sculpture polychrome. Il réalise en usine quatre sculptures en aluminium de moyen et de grand format, qu’il peint à la main.

Le Salon national des galeries d’art présente une exposition de ses peintures dans le cadre des évènements spéciaux du salon. En octobre, il vend l’atelier de Saint-Irénée. En novembre, Barbeau expose ses peintures récentes et ses nouvelles sculptures polychromes à la Galerie Esperanza.[25] En décembre, il doit de nouveau être hospitalisé.

1985

Author :Etchevery, Robert   Date : 27/11/1985
Author :Etchevery, Robert
Date : 27/11/1985

Il obtient le prix de sculpture à la compétition d’art Mc Donald.[26] Deux de ses œuvres figurent dans l’exposition Vingt-cinq ans du Musée à travers ses collections au Musée d’art contemporain de Montréal.[27]

En juin, Barbeau quitte l’hôpital pour entreprendre une convalescence à la maison. Il passe le mois d’août à Baie-Saint-Paul où il accompagne son épouse, responsable de l’animation du Symposium. Il fréquente les jeunes artistes qui participent à l’évènement. L’atmosphère de création du symposium, le contact avec de jeunes artistes lui apporte une nouvelle vigueur et l’incite à reprendre ses activités de création. Durant ce séjour, il réalise quelques sculptures d’assemblage à partir de métaux de rebut et amorce une nouvelle série de sculptures monochromes en vue de son exposition à la Galerie Esperanza en novembre.[28]

 Ayant découvert des qualités sonores à ses sculptures, il invite Vincent Dionne à utiliser ses sculptures comme instruments de percussion dans le cadre d’une performance musicale présentée à l’occasion du vernissage.[29]Barbeau maquille le musicien en s’inspirant de ses sculptures. À la suggestion de la musicologue Maryvonne Kendergy, présente à l’évènement, la performance est reprise la semaine suivante.[30]

1986

In the usual order: Ruby Cormier, Dr Bruno Cormier, Ninon Gauthier and Marcel Barbeau. Unknown photographer.
In the usual order: Ruby Cormier, Dr Bruno Cormier, Ninon Gauthier and Marcel Barbeau. Unknown photographer.

Il reprend Noah Noah 2 et le complète. Puis, il réalise une nouvelle série de peintures dans une palette dominée par les couleurs tertiaires et les couleurs rompues.

En janvier, une encre de la série des Combustions originelles  figure dans l’exposition de Dessins et estampes canadiens 1799-1956, au Musée des beaux-arts de Montréal.[31] Le Musée d’art contemporain de Montréal présente Rétine 666 dans l’exposition Point, Ligne, Plan, du 26 janvier au 16 mars 1986.[32]C’est la première exposition publique de ce tableau exceptionnel depuis son acquisition par le Musée en 1972. Deux de ses sculptures récentes font partie de l’exposition Collection 86, qui se tient du 8 février au 1er mars à la Galerie Esperanza à Montréal.[33] Du 21 au 23 février, il participe à Miami International Art, qui se tient au Coconut Grove Expo Centre.[34] II amorce une relation d’affaires avec la Galerie Moos de Miami, qui prend en consignation les tableaux et les deux sculptures qu’il expose dans cette foire. Du premier au 21 mai, il participe à l’exposition The Automatists Then and Now à la Galerie Dresdnere à Toronto.[35] Parallèlement à ses œuvres anciennes, la galerie expose une de ses dernières sculptures, Le bal du hasard, et une peinture récente, Crépuscule. Ces oeuvres sont reproduites dans le catalogue de l’exposition. Barbeau se rend à Toronto pour le vernissage où il y retrouve ses anciens compagnons, Pierre Gauvreau, Madeleine Arbour et Françoise Sullivan.

Au cours du printemps et de l’été, Barbeau rénove l’appartement en duplex de sa propriété du 1635 Amherst. Une grève de l’industrie de la construction rend la tâche difficile. Il y emménage le 1erjuillet.

Marcel Barbeau after the installation of his sculpture "libertée, liberté chérie" at the Lachine Marina.Photo Robert Etchavery for Marcel Barbeau. © Marcel Barbeau.
Marcel Barbeau after the installation of his sculpture “libertée, liberté chérie” at the Lachine Marina.Photo Robert Etchavery for Marcel Barbeau. © Marcel Barbeau.

Dans le cadre du symposium de Lachine, il réalise en juin et en juillet une sculpture monumentale Liberté, liberté chérie.[36] Un retard dans la livraison des matériaux et les délais imposés par les organisateurs de l’évènement l’obligent à travailler de l’aube jusqu’après la tombée de la nuit. L’œuvre est installée en permanence à la Marina de Lachine à la fin juillet.

En août, il accompagne son épouse à Baie-Saint-Paul pour le symposium de peinture où elle travaille à nouveau comme responsable des communications. Il réalise une série de papiers collés à partir de vieux numéros du New York Time, qu’il découpe. À son retour à Montréal, il intègre des papiers collés à quelques-unes de ses peintures du printemps précédent. Puis, il entreprend une série de papiers collés pour lesquels il utilise uniquement des papiers de couleur. Du 19 octobre au 2 novembre, la Galerie Lacerte-Guimont de Québec expose deux de ses peintures de la période new-yorkaise dans le cadre d’une exposition sur l’art québécois dans les années soixante.[37]En décembre, la Galerie Stewart de Montréal l’invite à participer à une exposition collective portant sur les années cinquante.[38]

1987

 Author :Gauthier Ninon   Date : 15/10/1987
Author :Gauthier Ninon
Date : 15/10/1987

Il poursuit sa série de collages. À partir de ces travaux, il amorce une nouvelle série de peintures constructivistes aux formes dépouillées qu’il présente fin avril à la directrice de la Galerie Moos de Miami, de passage à Montréal. Elle se montre enthousiaste.

Du 5 au 28 février, il participe à une exposition réunissant des œuvres des principaux sculpteurs d’expression contemporaine à la Galerie Daniel, à Montréal.[39] Début mai, il connaît de nouvelles difficultés financières. Il propose à Mark Schwartz, le propriétaire de la Galerie Esperanza d’acheter quelques-uns de ses tableaux anciens pour sa collection personnelle. À la demande de ce dernier, il prépare pendant une semaine une présentation sortant de la réserve de nombreux tableaux roulés. Mais le collectionneur ne se présente pas au rendez-vous. Déçu, inquiet Barbeau est encore une fois frappé par la maladie et il doit être hospitalisé.

En novembre, la Galerie HEC (École des Hautes Études Commerciales) présente un survol de son œuvre sur le thème de la lumière.[40] Il quitte l’hôpital pour assister au vernissage et entreprend une longue convalescence. Une de ses peintures de l’année précédente figure dans l’exposition 20 ans : choix d’artistes, organisée par le Conseil des artistes peintres au Centre des arts contemporains de Montréal.[41] Du 6 au 24 décembre, il expose ses œuvres des années quatre-vingt à la Galerie d’art contemporain de Montréal.[42]

1988

Barbeau poursuit la recherche picturale amorcée en 1987. En sculpture, il explore de nouvelles voies, s’intéressant aux interactions entre l’espace réel et l’espace virtuel.

Du 10 au 13 mars, il participe à l’exposition Une sculpture dans mon jardin, présentée au Palais des Congrès de Montréal en marge des Floralies de Montréal.[43] Du 20 avril au 15 mai, la Galerie d’art du Grand Théâtre de Québec présente en collaboration avec la Galerie des arts contemporains, une exposition de ses œuvres des années quatre-vingt.

Le 10 mai, il assiste à la première de la pièce Signer, présentée au Conservatoire de Théâtre de Montréal à l’occasion du quarantième anniversaire de Refus global, et à une représentation au Musée d’art contemporain de Montréal de chorégraphies du milieu des années quarante de Françoise Sullivan et de Jeanne Renaud. Ses œuvres, des portraits anciens et des documents sur son œuvre figurent dans des expositions organisées à l’occasion du quarantième anniversaire de Refus Global. Il participe au tournage d’une vidéo de l’Université du Québec à Montréal sur la peinture et la danse dans le mouvement automatiste. À l’occasion de ces évènements Bruno Cormier réunit les Automatistes encore vivants à sa résidence. Plusieurs peintures de Marcel Barbeau figurent dans l’exposition inaugurale du nouvel édifice du Musée des beaux-arts du Canada. Il se rend à Ottawa pour le vernissage. La direction d’Esso Canada inclut une de ses Combustions originelles, acquise récemment, dans le catalogue des œuvres majeures de la collection de l’entreprise.[44]

Author :Inconnu   Date : 07/01/1988
Author :Inconnu
Date : 07/01/1988

Sur la recommandation d’un jury national, il obtient de Via Rail la commande d’une des douze murales destinées au Mural Lounge, les bars des voitures panoramiques Park des trains transcontinentaux canadiens.[45] Les œuvres doivent évoquer, de loin, le thème retenu : « Vision nouvelle du paysage canadien ». [46] Barbeau se voit confier la murale du train Laurentides.

Au cours de l’été, il se rend dans le comté de Charlevoix où il réalise des photographies aériennes comme études pour sa murale. Il la produit à son atelier de Montréal au début de l’automne après avoir passé l’été à Piémont, dans les Laurentides au Nord de Montréal. En août, il produit à l’Atelier Mario Boyer Inc., de Saint-Sauveur, une sculpture qui reprend en grand format une de ses maquettes du printemps précédent et qu’il intitule La Piémontaise.[47]

Les inondations survenues l’été précédent dans la région de Montréal, l’incitent donner ses archives personnelles à l’Université du Québec à Montréal. Il offre également à cette institution des cahiers de dessins de différentes périodes et une sculpture de 1985. Carolle Gagnon et Ninon Gauthier reprennent leur projet de monographie sur son œuvre, projet abandonné depuis 1983.

1989

Author :Lavalette, Philippe   Date : 18/02/1989
Author :Lavalette, Philippe
Date : 18/02/1989

En février, il obtient une mention à l’International Art Competition de New York pour les peintures de sa série de 1988. Deux de ses œuvres de très grand format, À ma fenêtre de 1959 et Le souffle qui engendre de 1975 figurent dans l’exposition des nouvelles acquisitions du Musée de Joliette.[48] Le centre d’exposition Drummond inclut une de ses œuvres dans une exposition itinérante d’œuvres de la Collection Union-Vie.[49]

En avril, Barbeau expose à la Galerie Kaspar de Toronto. À cette occasion, la galerie publie un catalogue avec l’appui financier du gouvernement du Québec. L’historienne de l’art anglo-canadienne Ann Davis signe la préface de ce catalogue.[50]

Son projet, présenté au concours Sculpture-Séduction, est sélectionné par un jury et choisi par la ville de Montréal Est pour être réalisé en grand format et installé dans le parc de l’Hôtel de ville. La réalisation de l’œuvre est prévue pour le printemps suivant. Les maquettes retenues par le jury sont exposées à la Galerie John Daniel (Montréal). En juin, Barbeau participe à AZ Art, Contemporary Quebec Artists, une exposition collective d’artistes québécois à la Pyramid Gallery à New York.[51] Au cours de l’été, il s’installe à Piémont où il poursuit ses recherches en sculpture. Parallèlement, il réalise une série de peintures expressionnistes sur papier, inspirées de la nature environnante. De retour à Montréal à l’automne, il reprend ses travaux de peintures de grand format dans lesquels il poursuit ses explorations du mouvement et de l’espace virtuel au moyen de la couleur.

Author :Paquete, Waldo   Date : 06/05/1989
Author :Paquete, Waldo
Date : 06/05/1989

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